La croissance de l'économie française a été nulle (0,0%) au deuxième trimestre après un premier trimestre "dynamique" (+0,9%), a confirmé l'Institut national de la statistique (Insee) mercredi, à quelques heures de la présentation du budget 2012 par le gouvernement.
Cette deuxième estimation de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) confirme la précédente publiée le 12 août, qui faisait état d'une stabilité du PIB au 2e trimestre, par rapport à son niveau des trois mois précédents, après une progression de 0,9% au 1er trimestre.
Ce chiffre porte l'acquis de croissance --c'est à dire la hausse du PIB en fin d'année en cas de stagnation de l'activité aux 3ème et 4ème trimestres-- à 1,5%. Le gouvernement table sur une croissance de 1,75% cette année comme en 2012.
Les dépenses de consommation des ménages ont reculé au deuxième trimestre (-0,7% après +0,4%), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF), autrement dit l'investissement, a décéléré (+0,6% après +1,2%).
Globalement, la demande intérieure finale (hors stocks) a contribué négativement à lévolution du PIB (-0,3 point après +0,5 point), toujours selon l'Insee.
Les importations se sont repliées (-0,9% après +3,2%), tandis que les exportations ont stagné (0,0% après +1,7%). En conséquence, le solde commercial a contribué positivement à la croissance du PIB (+0,3 point après -0,5 point).
Les variations de stocks des entreprises n'ont en revanche pas contribué à la variation de lactivité au deuxième trimestre, après avoir apporté +0,8 point de croissance au premier trimestre.