Les marchés actions américains devraient entamer la séance en léger repli avant l'annonce, à 20h15, du résultat du comité de politique monétaire de la Fed. Les investisseurs ont déjà anticipé de nouvelles mesures de soutien à l'économie, comme le rachat d'obligations à long terme pour peser sur les taux. Sur le front des valeurs, Oracle a publié un chiffre d'affaires légèrement supérieur aux attentes et annoncé des prévisions annuelles meilleures que prévu, de même qu'Adobe. A 15h, les futures sur S&P500 ET Nasdaq 100 cèdent respectivement 0,22% à 1 193,40 points et 0,17% à 2 292,50 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé sans direction. Les investisseurs sont fébriles dans l'attente de la fin de la réunion prévue ce soir du Comité politique monétaire de la Fed. Les économistes s'attendent à ce la banque centrale intervienne, d'une manière ou d'une autre, pour soutenir l'activité via une baisse des taux longs. Les experts rappellent l'action menée dans les années 60 sous Kennedy et baptisée "Opération Twist". Le Dow Jones a terminé sur un gain de 0,07% à 11 408,66 points tandis que le Nasdaq Composite a reculé de 0,86% à 2 590,24 points.
Les chiffres macroéconomiques
Les ventes de logements existants sont attendues à 16h.
Les valeurs à suivre
ADOBE
Adobe Systems a publié des résultats trimestriels et des perspectives supérieurs aux attentes. Au troisième trimestre, clos début septembre, l'éditeur de logiciels d'édition a réalisé un bénéfice net de 195,1 millions de dollars, soit 39 cents par action, à comparer avec 230,1 millions de dollars, soit 44 cents par action, un an plus tôt. Hors exceptionnels, le BPA ressort à 0,55 dollar contre un consensus de 0,54 dollar selon Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 2% à 1,01 milliard de dollars. Les analystes tablaient sur 1,03 milliard de dollars.
EXXON MOBIL
Exxon Mobil a accepté de vendre des actifs en Mer du nord, notamment le champs de Beryl, pour 1,75 milliard de dollars. Ces actifs produisent actuellement 19 000 barils de pétrole par jour et leurs réserves sont estimées à 68 millions de barils équivalent pétrole. Cette transaction devrait être finalisée avant la fin de l'année.
GENERAL ELECTRIC
General Electric table sur une croissance de 8% du chiffre d'affaires en 2012 pour sa division énergie. Le groupe attend une hausse de 10% de son bénéfice. Pour cette même division, le bénéfice d'exploitation est attendu à 7 milliards de dollars sur l'exercice 2012 contre 7,3 milliards de dollars en 2010.
MICROSOFT
Microsoft a annoncé une hausse de 25% de son dividende trimestriel à 20 cents par action. Il sera payé le 8 décembre aux actionnaires enregistrés au 17 novembre. Le numéro un mondial des logiciels a précisé continuer son programme de rachat d'actions de 40 milliards de dollars, approuvé par son conseil d'administration en septembre 2008. Au 30 juin, Microsoft disposait encore de 12,2 milliards de dollars pour ce programme qui expire le 30 septembre 2013.
ORACLE
L'éditeur de logiciels professionnels Oracle a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes. Au premier trimestre, clos fin août, le groupe a dégagé un bénéfice net en progression de 36% à 1,8 milliard de dollars, soit 36 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 48 cents, soit 2 cents de mieux que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 8,37 milliards de dollars. Wall Street visait 8,35 milliards de dollars. Les ventes de matériel se sont élevées à 1 milliard de dollars, en recul de 5%.
UNITED TECHNOLOGY
United Technology serait proche d'un accord pour racheter l'équipementier pour le secteur aéronautique Goodrich, affirme le « Wall Street Journal ». Selon une source proche du dossier, les deux groupes souhaiteraient finaliser l'accord d'ici à la fin de l'année, mais celui-ci pourrait encore tomber à l'eau. Les discussions se poursuivent, notamment sur le prix.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.