La Bourse de Paris est attendue en baisse jeudi à l'ouverture, à l'orée d'une séance qui sera marquée par une série d'indicateurs américains et qui devrait être, comme ces derniers jours, désertée par nombre d'investisseurs en vacances.
Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 1,14% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance.
Mercredi, l'indice parisien a terminé en hausse, prenant 0,73% à 3.254,34 points.
Comme depuis le début de la semaine, le volume d'échanges a été très peu fourni, à 2,870 milliards d'euros, de nombreux intervenants étant en congés en cette seconde partie du mois d'août.
Les investisseurs présents sur le marché ont eux quasi ignoré les mesures annoncées mardi soir par l'Allemagne et la France pour renforcer la zone euro, engluée dans la crise de la dette.
De son côté, Wall Street a fini sans direction mercredi, le Dow Jones grignotant 0,04% mais le Nasdaq perdant 0,47%.
Quant à la Bourse de Tokyo, elle a lâché 1,25% jeudi, notamment en raison de la robustesse du yen.
"La volatilité est certainement moindre sur les marchés actions mais une séance hésitante à Wall Street hier (mercredi, ndlr) et le fait que beaucoup de questions se posent encore sur l'économie mondiale ont poussé à la prudence les opérateurs en Asie", a commenté Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.
La journée sera principalement marquée par une série d'indicateurs économiques américains, d'autant plus importants qu'ils permettront aux investisseurs de se faire une idée plus précise de l'état de santé de la première économie mondiale.
Les craintes liées à un ralentissement économique des Etats-Unis et à la propagation de la crise de la dette en zone euro ont mis le feu aux poudres sur les marchés ces dernières semaines.
Les investisseurs surveilleront d'abord les demandes hebdomadaires d'allocations chômage et l'inflation pour juillet (14H30) puis les reventes de logements et l'indicateur composite de l'activité économique pour juillet ainsi que l'activité dans la région de Philadelphie pour août (16H00).
Par ailleurs, au lendemain de la réunion Merkel-Sarkozy, l'agence de notation Standard and Poor's, par la voix de sa présidente pour l'Europe francophone Carole Sirou, a indiqué être "confiante" dans la capacité de la France à conserver sa note optimale AAA.
VALEURS A SUIVRE
ARCELORMITTAL et le groupe minier américain Peabody Energy ont annoncé jeudi avoir formellement ouvert leur offre d'achat hostile d'environ 4,7 milliards australiens (environ 3,6 milliards d'euros) sur le producteur australien de charbon Macarthur Coal.
VALLOUREC a vu la recommandation sur son titre abaissée à "neutre", contre "acheter" auparavant, par la banque américaine Goldman Sachs.
VEOLIA ENVIRONNEMENT: la recommandation sur son titre a été abaissée à "neutre", contre "acheter" par la banque suisse UBS.