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Analyse AOF clôture Wall Street - Forte hausse avec l'emploi

Vendredi 12 Aoû 2011 à 08:19

Les marchés actions américains ont clôturé une fois encore sur une forte variation, signe de la grande fébrilité des investisseurs. Certains analystes attribuent la forte hausse enregistrée jeudi aux chiffres de l'emploi, meilleurs que prévu, qui auraient rassuré les marchés. Les rachats à bon compte peuvent aussi expliquer ce mouvement. A noter, la très forte hausse de l'équipementier réseau Cisco, porté par des résultats meilleurs que prévu. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont bondi respectivement de 3,95% à 11 143,31 points et de 4,69% à 2 492,68 points.

Cisco s'est envolé de 15,95% à 15,92 dollars, contribuant en grande partie à la bonne orientation de l'indice Dow Jones. Non seulement le spécialiste des équipements de réseau a présenté des résultats meilleurs que prévu, mais ceux-ci, de l'avis des analystes, sont de qualité. C'est notamment le cas de JPMorgan, qui fait cependant remarquer que Cisco n'est pas sorti d'affaire et que la concurrence ne s'est pas évaporée en une seule nuit. Cisco a en effet déçu les investisseurs au cours des derniers trimestres.

Les chiffres économiques du jour

395 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 6 août, à comparer avec un consensus Reuters de 400 000. Le chiffre de la semaine précédente a été révisé de 400 000 à 402 000.

Les Etats-Unis ont enregistré un déficit commercial de 53,1 milliards de dollars en juin. Ce chiffre est supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters qui anticipaient en moyenne un déficit de 48 milliards de dollars. Celui de mai a été révisé de 50,2 milliards de dollars à 50,8 milliards de dollars.

Les valeurs à suivre aujourd'hui

AMR

AMR, la maison mère d'American Airlines, se rapproche d'une cession d'American Eagles, qui deviendrait une entreprise distincte. Cette dernière resterait toutefois associée à American Airlines. AMR a déclaré avoir fourni à la Securities and Exchange Commission des documents qui pourraient permettre une telle scission. Eagle a dégagé l'an dernier des recettes de 1,2 milliard de dollars.

APPLE

Apple est devenu hier soir la plus importante capitalisation boursière mondiale, 337,2 milliards de dollars, après avoir clôturé en repli de 2,8% à 363,69 dollars. L'ancien numéro un, ExxonMobil, affiche désormais une capitalisation de "seulement" 330,8 milliards de dollars

BANK OF AMERICA

Bank of America serait en pourparlers avec des fonds d'investissements du Koweit et du Qatar concernant une éventuelle cession de sa participation dans la China Construction Bank, dont elle détient environ 10%. Cette participation est évaluée à 17 milliards de dollars environ. Cette cession pourrait servir à Bank of America à raffermir son ratio Tier 1.

CISCO

Cisco a publié hier soir des résultats meilleurs que prévu qui ont entraîné une hausse de l'action lors des transactions en après Bourse. Au quatrième trimestre, clos fin juillet, son bénéfice net a chuté de 36,3% à 1,2 milliard de dollars, soit 22 cents par action. Le groupe a enregistré pour 772 millions de dollars avant impôts de charges de restructuration. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 40 cents, supérieur de 2 cents au consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a atteint 11,2 milliards de dollars, en croissance de 3,3%.

NEWS CORP

News Corp a présenté des résultats meilleurs que prévu. Au troisième trimestre, clos fin mars, le groupe de Rupert Murdoch a dégagé un bénéfice net de 683 millions de dollars ou 26 cents par action, à comparer avec un bénéfice de 875 millions de dollars, soit 33 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 35 cents, soit 3 cent de mieux que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a augmenté de 11% à 8,96 milliards de dollars. Wall Street attendait 8,46 milliards.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.

Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.

Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.

Productivité : elle mesure la variation de la production sur une période donnée, une heure par exemple. La productivité permet d'apprécier l'efficacité d'une économie. Aux Etats-Unis, elle est publiée chaque trimestre pour le secteur non agricole en même temps que les coûts salariaux unitaires. Ces derniers sont considérés comme un bon indicateur avancé des tensions inflationnistes. En effet, les salaires constituent une part importante des coûts de revient d'un produit ou d'un service.

Ces deux statistiques sont publiées ensemble car si les augmentations des salaires peuvent provoquer une hausse de l'inflation, l'accroissement de la productivité peut permettre aux entreprises de les financer sans relever leurs prix.

Tier 1 / Tier 2 : Depuis 1988, on distingue pour les banques deux grandes catégories de fonds propres, le tier 1 et tier 2, classés en fonction du type de risque qu'ils peuvent compenser pour calculer le ratio de solvabilité de la banque. Le tier 1 concerne les fonds propres dits de base, (actions ordinaires et certificats d'investissement, intérêts minoritaires.), le tier 2 désignant les fonds propres complémentaires (plus values latentes, provisions, titres participatifs.). Il existe également un tier 3, pour les fonds propres de troisième catégorie, qui couvrent les risques de marché. La définition généralement acceptée est celle du Comité de Bâle pour la surveillance bancaire, institution créée par les différentes banques centrales dans le dessein d'harmoniser les méthodes d'analyse et d'internationaliser les normes bancaires.

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