INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE
Paris, le 3 août 2011
deuxième trimestre 2011 : résultats résilients et renforcement du capital
Revenus** en progression par rapport au T2-10 : 6,5** Md EUR (+2,1%*)
Baisse du coût du risque confirmée dans tous les métiers : 58 pb*** (-28 pb par rapport au T2-10)
Dépréciation des titres d'Etat grecs : -395 MEUR avant impôt, -268 MEUR après impôt
Résultat net part du Groupe : 747 M EUR
Renforcement de la solidité financière du Groupe : ratios Core Tier 1 de 9,3% et Tier 1 (Bâle 2) de 11,3%(1) -> génération de +0,5 pts de capital au T2-11
PREMIER SEMESTRE 2011 : DES PERFORMANCES SOLIDES
Revenus** du Groupe : 13,5** Md EUR, +4,4%* vs S1-10
Résultat net part du Groupe :
1 663 M EUR
1 891 M EUR hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre (stable par rapport à S1-10)
BNPA(2) 2,05 EUR
* A périmètre et taux de change constants. ** Hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre *** Coût du risque hors litiges et hors actifs gérés en extinction et dépréciation des titres d'Etat grecs (1) Hors effets du floor (exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers) (2) Après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et tsdi (respectivement 150 millions d'euros et 12 millions d'euros) |
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Le Conseil d'administration de Société Générale a examiné, le 2 août 2011, les comptes du Groupe pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2011. Le résultat net part du Groupe s'établit à 747 millions d'euros au deuxième trimestre. Il intègre, à hauteur de 268 millions d'euros (395 millions d'euros avant impôt et minoritaires), une dépréciation des titres d'Etat grecs calculée selon les conditions des accords européens intervenus le 21 juillet dernier.
Alors que la reprise modérée dans les économies développées s'est confirmée au deuxième trimestre 2011, les inquiétudes croissantes relatives à la dette souveraine européenne ont provoqué une aversion pour le risque et des mouvements de marchés erratiques, au gré de l'actualité politique. Dans ce contexte, Société Générale a continué à mettre en uvre sa stratégie d'adaptation à un environnement réglementaire plus contraignant en renforçant la gestion de son capital, en réduisant son exposition aux risques de marché, en sécurisant ses besoins en liquidité et en diversifiant ses sources de financement.
Les résultats des métiers du trimestre reflètent la situation économique et financière globale qui reste contrastée. La performance des Réseaux France est satisfaisante. Le résultat des Réseaux Internationaux, affecté au premier trimestre par les conséquences des mouvements politiques en Afrique et dans le Bassin Méditerranéen, se redresse. La contribution aux résultats du Groupe des métiers de Financements Spécialisés et Assurances continue à progresser. La Banque de Financement et d'Investissement affiche une bonne résistance de ses revenus compte tenu de l'environnement de marché dégradé, alors que, ce trimestre, les activités de Banque Privée, Gestion d'Actifs et Services aux Investisseurs subissent les conséquences d'un environnement de marché défavorable et de flux de provisions non-récurrents.
Frédéric Oudéa, Président-Directeur général du Groupe, a déclaré : « Les résultats du deuxième trimestre témoignent de la résilience du Groupe dans un environnement économique et financier incertain. Outre les performances solides de nos métiers, ces résultats incorporent les dépréciations constatées sur les titres d'Etat grecs, dont l'impact est toutefois limité, comme attendu. Au final, le Groupe démontre une nouvelle fois sa capacité à renforcer son capital de façon significative sur le semestre.
A horizon fin 2013, le groupe Société Générale atteindra un ratio Core Tier 1 Bâle 3 d'au moins 9% grâce a ses résultats solides et avec la même priorité accordée à la gestion très disciplinée de son capital et de ses encours pondérés et à la maîtrise rigoureuse des coûts et des risques, même si l'objectif de résultat net part du Groupe de 6 milliards d'euros en 2012 paraît désormais difficilement réalisable dans les délais prévus.
Fort de nos réalisations du premier semestre, je reste confiant dans la poursuite de la croissance de nos résultats et dans l'atteinte de nos objectifs de transformation présentés dans le cadre du plan Ambition SG 2015. »
RESULTATS CONSOLIDES DU GROUPE |
Produit net bancaire
Le produit net bancaire total du Groupe s'établit à 6,5 milliards d'euros au deuxième trimestre 2011 (6,7 milliards au T2-10), et à 13,1 milliards au premier semestre 2011, en léger retrait par rapport au premier semestre 2010 (13,3 milliards d'euros).
Hors effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, qui avait flatté les revenus du T2-10 et réduit ceux du T1-11, les revenus progressent de +2,1%* par rapport au T2-10 et de +4,4%* sur le semestre (à 13,5 milliards d'euros).
Cette évolution reflète les performances satisfaisantes des métiers de banque de détail et la résistance des activités de banque de financement et d'investissement de Société Générale :
Les Réseaux France enregistrent au T2-11 des revenus à hauteur de 2 038 millions d'euros en hausse de +5,5% par rapport au T2-10 (+1,0% hors PEL/CEL et SMC). Sur le semestre, le produit net bancaire des Réseaux France progresse de +6,6% en données courantes entre 2010 et 2011 (+2,8% hors PEL/CEL et SMC) ;
Le produit net bancaire des Réseaux Internationaux, atteint 1 260 millions d'euros (+1,4%* en comparaison avec le T2-10). Le retour progressif à des conditions normales d'exploitation en Afrique et dans le Bassin Méditerranéen, ainsi que le début d'amélioration des conditions économiques observé dans les pays d'Europe centrale et orientale expliquent ce redressement. Sur le semestre, le produit net bancaire des Réseaux Internationaux s'établit à 2 449 millions d'euros, à +1,1% par rapport au S1-10 ;
La Banque de Financement et d'Investissement montre une bonne résistance de ses revenus, (+7,4%* par rapport au T2-10 à 1 835 millions d'euros), dans un environnement peu porteur, notamment sur les activités de flux. Les résultats ont été soutenus au deuxième trimestre par les activités de financement et de conseil, ainsi que par les ventes de produits structurés.
Les actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d'Investissement contribuent de façon légèrement positive au produit net bancaire du trimestre (43 millions d'euros).
Globalement, les revenus du pôle progressent de +6,5%* entre le S1-10 et le S1-11, pour s'établir à 4 115 millions d'euros.
Le pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances voit ses revenus progresser légèrement sur le trimestre (+0,3%* par rapport au T2-10) et sur le semestre (+4,2%* par rapport au S1-10), reflétant notamment, pour les activités de Financements Spécialisés, les bonnes performances des activités de location longue durée et gestion de flotte de véhicules, ainsi que le recentrage engagé sur les activités de crédit à la consommation. Parallèlement, les activités d'assurance du pôle contribuent de façon croissante au produit net bancaire, avec une progression de +17,7%* entre le T2-10 et le T2-11 (+16,4%* en données semestrielles).
Le produit net bancaire des métiers de Banque Privée, Gestion d'Actifs et Services aux Investisseurs subit au cours du deuxième trimestre les conséquences d'une situation de marché défavorable qui affecte particulièrement l'activité de Gestion d'Actifs et de Courtage, avec des revenus en diminution (547 millions d'euros contre 592 au T2-10), malgré le dynamisme des activités de Banque Privée et de Services aux Investisseurs. En comparaison semestrielle, les revenus du pôle progressent de +3,0%* à 1 127 millions d'euros.
L'impact de la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre est négligeable au deuxième trimestre (+16 millions d'euros), contre +254 millions d'euros au T2-10. Sur le semestre, l'effet global s'établit ainsi à -345 millions d'euros, contre +355 au S1-10.
Frais de gestion
Les frais de gestion s'élèvent à 4,2 milliards d'euros au T2-11 (+4,3% par rapport au T2-10) et 8,6 milliards d'euros pour le semestre (+6,8% par rapport au S1-10).
Ils s'inscrivent en légère diminution par rapport au T1-11 en variations courantes (-3,1%).
Au total, le coefficient d'exploitation est de 65,4%** au T2-11 et de 64,0%** au S1-11, traduisant les efforts d'investissement dans la transformation du Groupe et l'environnement moins porteur au T2-11 pour les activités financières.
Résultat d'exploitation
Sur le trimestre, le résultat brut d'exploitation du Groupe hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre s'établit à 2,2 milliards d'euros (2,4 milliards d'euros au T2-10). Il atteint 4,9 milliards d'euros au S1-11, stable par rapport au S1-10.
Au T2-11 la charge du risque s'établit à 1 185 millions d'euros, en hausse de +17,3% par rapport au T2-10 et de +35,0% par rapport au T1-11, en raison d'une dépréciation des titres d'État grecs de -395 millions d'euros. Retraitée de cette dépréciation et de la charge du risque pour actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d'Investissement, la charge du risque du Groupe s'inscrit à 660 millions d'euros, en baisse de -15,5% par rapport au T1-11.
Sur le semestre, en dépit de la dépréciation des titres d'Etat grecs, la charge du risque totale est en baisse de -3,7%, à 2 063 millions d'euros contre 2 142 millions d'euros au premier semestre 2010.
Le coût du risque du Groupe s'établit à 58(a) points de base au T2-11, et confirme la tendance à la baisse amorcée au premier trimestre 2010 (-12 pb par rapport au T1-11).Conformément aux attentes, le coût du risque des Réseaux France poursuit sa baisse à 36 points de base (contre 52 pb au T2-10 et 40 pb au T1-11).
A 149 points de base (contre 192 pb au T2-10 et 174 pb au T1-11), le coût du risque des Réseaux Internationaux continue de se réduire. Compte tenu de la situation économique dans ces pays, le coût du risque demeure bas en République tchèque et en Russie tandis qu'il est stable en Roumanie. La charge du risque reste limitée ce trimestre en Afrique sub-saharienne et dans le Bassin Méditerranéen. Cependant, en ligne avec la politique prudente du Groupe, les provisions base portefeuille constituées au T1-11 pour 51 millions d'euros ont été maintenues sur cette région. En Grèce, dans un contexte économique toujours dégradé, la charge nette du risque reste à un niveau élevé.
Au T2-11, le coût du risque des activités pérennes de la Banque de Financement et d'Investissement est négligeable (à 0 pb contre 10 pb au T2-10 et 12 pb au T1-11). La charge du risque des actifs gérés en extinction est maîtrisée à -130 millions d'euros sur la période.
Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés s'améliore de près de 80 pb sur un an, à 156 points de base au T2-11 par rapport à 234 pb au T2-10. Sur le trimestre, la charge du risque sur les activités de crédit à la consommation et de financement d'équipements reste globalement stable par rapport au trimestre précédent.
En parallèle, au niveau du Groupe, le taux de couverture des encours provisionnables est de 71% au T2-11, quasiment stable par rapport à fin T1-11 (72%).
Le Groupe a constaté au T2-11 une dépréciation des titres d'État grecs de -395 millions d'euros à la suite des accords européens du 21 juillet 2011. Cette dépréciation est comptabilisée en Hors Pôle, dans l'attente des opérations effectives d'échange.
Au total, le résultat d'exploitation du Groupe s'élève à 1 077 millions d'euros au T2-11 en retrait de -33,5%* par rapport au T2-10, mais en hausse de 7,9% hors impacts liés à la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre et dépréciation des titres d'État grecs.
Rapporté au semestre, le résultat d'exploitation du S1-11 s'établit à 2 442 millions d'euros, soit +18,02% hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre et dépréciation des titres d'État grecs, par rapport au S1-10 (-22,0%*).
Résultat net
Après prise en compte de la charge fiscale (taux effectif d'impôts du Groupe de 27,8%) et des participations ne donnant pas le contrôle, le résultat net part du Groupe s'élève à 747 millions d'euros sur le trimestre (contre 1 084 au T2-10), et à 1 663 millions d'euros sur le semestre (à comparer à 2 147 millions d'euros au S1-10).
Le résultat net part du Groupe est stable** par rapport au S1-10. Il baisse de -19,6%** au T2-11 par rapport au T2-10, compte tenu de l'impact de la dépréciation des titres d'Etat grecques.
Le ROE du Groupe après impôt atteint 6,9% au T2-11 et 7,8% sur le semestre.
Le bénéfice net par action sur cette période est de 2,05 euros, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI[1].
STRUCTURE FINANCIERE DU GROUPE |
Le succès de la souscription à l'offre de paiement du dividende en action a permis de renforcer les Fonds Propres du Groupe de 0,9 milliard d'euros et conduisant à émettre 23,9 millions d'actions nouvelles à un prix de 37,18 EUR, portant le nombre total d'actions du Groupe à 770,3 millions.
Au 30 juin 2011, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 47,6 milliards d'euros[2] et l'actif net par action à 54,15 euros (intégrant +0,46 euros de plus-values latentes).Au deuxième trimestre, Société Générale n'est pas intervenu pour racheter ses propres titres. Société Générale détient donc, de manière directe et indirecte, au 30 juin 2011, 20,0 millions d'actions (dont 8,9 millions d'actions d'autocontrôle), soit 2,6% du capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de trading). Par ailleurs, le Groupe détient à cette date 7,5 millions d'options d'achat sur son propre titre, en couverture de plans de stock-options attribués à ses salariés.
Les encours pondérés en référentiel Bâle II s'élèvent à 333,0 milliards d'euros au 30 juin 2011 contre 333,3 milliards d'euros au 31 mars 2011, reflétant la politique de gestion prudente du Groupe dans l'environnement économique instable du trimestre, avec notamment la réduction des expositions aux risques de marché.
Le ratio Tier 1 de Société Générale au 30 juin 2011 s'établit à 11,3%2 contre 10,8% au 31 mars, en amélioration de 44 points de base ce trimestre. La structure financière du Groupe s'est renforcée de manière très significative au cours du premier semestre. Le ratio Core Tier One en normes Bâle 2 se monte à 9,3% au 30 juin 2011 contre 8,5% au 31 décembre 2010 (8,8% à fin mars 2011), soit +74 pb issus principalement de la capacité bénéficiaire du Groupe et de l'incorporation des bons résultats de 2010, grâce à la souscription par 68% des actionnaires à l'offre de paiement du dividende en actions (effet conjugué de +60 pb en Core Tier 1). La gestion dynamique du portefeuille d'actifs gérés en extinction permet, notamment grâce à des cessions et démantèlements d'actifs de constater une progression de 15 pb du ratio Tier 1 ce semestre.
Cette croissance va se poursuivre au cours du deuxième semestre, grâce notamment à l'augmentation de +6 pb de Core Tier 1 résultant de la large participation des salariés aux offres qui leur sont réservées dans le cadre du Plan Mondial d'Actionnariat Salarié.
En matière de liquidité, au 20 juillet 2011, le groupe a émis pour 24,1 milliards d'euros de dette senior à plus d'un an, correspondant à 94% de son programme total pour 2011. Le programme d'émissions « vanille », regroupant les émissions non sécurisées en nom Société Générale et les financements sécurisés, est accompli à hauteur de 92%.
Le Groupe est noté Aa2 par Moody's et A+ par S&P et Fitch.
Réseaux France |
Au deuxième trimestre 2011, les Réseaux France (Société Générale, Crédit du Nord, Boursorama) publient des résultats commerciaux conformes aux objectifs du Groupe.
Dans un environnement de défiance vis-à-vis des marchés financiers et de hausse des taux d'intérêts à court terme, les encours de dépôts progressent de +10,0%(a) par rapport au T2-10 à 136,2 milliards d'euros, notamment les dépôts à vue (+8,9%(a) par rapport au T2-10) et l'Epargne à Régime Spécial (+11,9%(a) hors PEL par rapport au T2-10), ainsi que sur les dépôts à terme de la clientèle entreprise (+23,4%(a) par rapport au T2-10).L'activité avec la clientèle commerciale a bénéficié des mesures visant à renforcer la satisfaction des clients, notamment l'optimisation des délais d'octroi de crédits. Les Réseaux France ont ainsi vu la production de crédits à moyen terme augmenter fortement, profitant pleinement du frémissement de l'investissement des entreprises. Une production dynamique de prêts immobiliers (+4,8%(a) par rapport à T2-10) permet aux encours de crédit d'atteindre 169,3 milliards d'euros (+2,9%(a) par rapport au T2-10).
Le ratio crédits / dépôts s'établit à 124%, en baisse de 9,7 points sur un an.
La recherche par les épargnants de placements liquides et non risqués n'a pas remis en cause l'attractivité des produits d'assurance-vie des Réseaux. Dans un marché français en ralentissement, le Groupe affiche une production brute de +2 374 millions d'euros (hors SMC), stable par rapport au T2-10, et les encours du Groupe, à 80,4 milliards d'euros.
Les résultats financiers au T2-11 du pôle s'inscrivent en ligne avec l'objectif de début d'année. En dépit des augmentations des taux de rémunération de l'Epargne à Régime Spécial et de la compression des marges des crédits immobiliers et des crédits aux entreprises dans un environnement très concurrentiel, le produit net bancaire progresse de +3,7%(b) par rapport au T2-10, à 2 038 millions d'euros (+1,0%(b) hors acquisition SMC). Les revenus ont été soutenus par l'évolution positive de la marge d'intérêt (+4,4%(b) par rapport au T2-10), portée par la croissance des dépôts, et dans une moindre mesure de celle des commissions (+2,9%(b) par rapport au T2-10). Tout en intégrant les investissements liés à la mutualisation des systèmes d'information, et à l'intégration de SMC, les frais de gestion restent sous contrôle à 1 293 millions d'euros au T2-11 (+4,3% par rapport au T2-10). Au total le coefficient d'exploitation ressort à 64,4%(b) au deuxième trimestre.Sur le semestre, les revenus sont en hausse de +5,5%(b) (+2,8%(b) hors acquisition SMC) par rapport au S1-10 à 4 076 millions d'euros. Les frais de gestion augmentent de +5,5% par rapport au S1-10 à 2 617 millions d'euros et le coefficient d'exploitation reste stable à 64,6%(b).
Le résultat brut d'exploitation progresse de +2,6%(b) par rapport au T2-10 à 745 millions d'euros et de +5,4%(b) par rapport au S1-10 à 1 459 millions d'euros.
Le coût du risque des Réseaux France s'élève à 36 points de base (contre 52 pb auT2-10). Cette évolution à la baisse reflète une amélioration sur la clientèle des entreprises. La sinistralité reste très modérée sur la clientèle des particuliers.
Au T2-11, les Réseaux France dégagent un résultat net part du Groupe de 384 millions d'euros (+23,1% par rapport au T2-10) et de 736 millions d'euros pour le semestre (+24,5% par rapport au S1-10).
Réseaux Internationaux |
Après un premier trimestre affecté par les turbulences politiques et la situation économique difficile dans certains pays, le deuxième trimestre marque un retour à une tendance plus positive et des revenus en légère hausse sur l'ensemble des Réseaux Internationaux, démontrant ainsi la résilience du modèle.
Forts d'une stratégie commerciale adaptée, les encours de crédits et de dépôts progressent respectivement à 65,9 et de 65,1 milliards d'euros, +5,1%* et +2,1%* par rapport au T2-10. Le ratio crédits / dépôts s'établit à 101%, en légère hausse par rapport au T1-11.
Dans les pays d'Europe Centrale et Orientale hors Russie, on observe au deuxième trimestre une reprise de l'activité commerciale et une amélioration de la performance financière par rapport au premier trimestre 2011. L'évolution des encours est de +2,6%* sur les crédits et de +1,7%* sur les dépôts par rapport au T1-11.
En République tchèque, la reprise économique et les efforts commerciaux au T2-11 se traduisent dans une évolution positive des encours de crédits à +4,3%* et de dépôts à +2,6%* par rapport au T1-11.
Dans un contexte de retour à la croissance plus lent que prévu en Roumanie, la BRD a lancé des campagnes ciblées pour soutenir le dynamisme commercial. L'entité génère des revenus en hausse de +11,3%* sur le trimestre.
Les autres pays de la zone démontrent également une bonne activité commerciale avec des encours de crédits en hausse de +0,9%* par rapport au trimestre précédent.
La situation demeurant difficile en Grèce, le Groupe poursuit les mesures de réorganisation des activités mises en uvre depuis plusieurs trimestres.
En Russie, dans le cadre de la réorganisation des activités du Groupe, d'importants investissements sont en cours de réalisation afin d'adapter le dispositif et harmoniser le modèle opérationnel. Les revenus progressent par rapport au T2-10, tirés par la clientèle de particuliers dont les encours de crédits et dépôts progressent respectivement de +10,4%* et de +5,7%* par rapport au T2-10.
La reprise de l'activité des implantations du Bassin Méditerranéen au T2-11 est marquée par une augmentation du nombre de clients de +8,7%* sur un an avec +9,1%* de clients particuliers. En Egypte et en Tunisie la situation se normalise avec des encours de crédits en hausse respectivement de +18,3%* et de +22,5%*, notamment sur la clientèle de particuliers (+18,0%* et +16,6%* par rapport au T2-10). Dans toute la zone, les dépôts progressent sur cette même période de +8,8%* dont +14,3%* sur la clientèle des entreprises en Egypte.
Le trimestre a été marqué en Afrique Sub-saharienne et Outre-mer, par la réouverture de l'implantation en Côte d'Ivoire qui génère 23,5 millions d'euros de revenus sur le trimestre. Sur toute la zone, les encours de crédits et de dépôts sont à la hausse (+6,9%* et +8,3%* par rapport au T2-10).
A 1 260 millions d'euros, les revenus des Réseaux Internationaux sont en légère progression, de +1,4%* par rapport au T2-10 (+1,6% en données courantes) et de +6,0% par rapport au T1-11.
Les frais de gestion s'établissent à 754 millions d'euros au T2-11, soit +8,0%* par rapport au T2-10, notamment en raison de la progression des frais en Russie (+16,5%* par rapport à T2-10) compte tenu de la persistance d'une inflation élevée, des coûts de fusion et de l'augmentation des taux de contributions sociales.
Au total, le résultat brut d'exploitation est en retrait de -7,1%* par rapport au T2-10, à 506 millions d'euros et le coefficient d'exploitation augmente de 3,4 points, à 59,8%.
Sur le semestre, les revenus sont à 2 449 millions d'euros, stables par rapport au S1-10 (-0,5%*, +1,1% en données courantes), et les frais de gestion sont de 1 492 millions d'euros, soit +8,7%* par rapport au S1-10 (+9,9% en données courantes) en particulier en raison de l'évolution déjà mentionnée des frais en Russie. Le résultat brut d'exploitation s'établit à 957 millions d'euros, en baisse de -12,2%* (-10,2% en données courantes) et le coefficient d'exploitation, à 60,9% contre 56,0% au S1-10.
Les Réseaux Internationaux enregistrent ce trimestre une charge nette du risque en baisse sensible, à -268 millions d'euros (contre -334 millions d'euros au T2-10), soit 149 points de base (contre 192 au T2-10 et 174 au T1-11). La baisse est particulièrement marquée ce trimestre dans le Bassin Méditerranéen. En léger recul en République tchèque et en Russie, le coût du risque reste stable en Roumanie. En accord avec la politique de prudence et de gestion stricte des risques du Groupe, et compte tenu de l'environnement toujours difficile, les provisions base portefeuille ont été maintenues en Côte d'Ivoire, Tunisie et Egypte.
Au global, les Réseaux Internationaux dégagent un résultat net part du Groupe de 116 millions d'euros au T2-11 et de 160 millions d'euros au S1-11.
banque de financement et d'investissement |
Dans un environnement de marché marqué par la crise de la dette souveraine en Europe et l'attentisme des investisseurs, les revenus de la Banque de Financement et d'Investissement affichent une bonne résistance. Au total, à 1 835 millions d'euros au T2-11 (dont 43 millions d'euros au titre des actifs gérés en extinction) les revenus sont en hausse de +7,4%* (+4,8% en données courantes).
Au cours du deuxième trimestre, les Activités de Marché ont été pénalisées par un contexte peu porteur qui a amené SG CIB à réduire son profil de risque (VaR de marché en baisse de 9% par rapport au T1-11). Les produits structurés affichent une bonne tenue, contrastant avec les résultats en retrait sur les produits de flux. Parmi les leaders mondiaux sur ce segment, SG CIB a été désignée « Meilleure banque de l'année en produits structurés » (Euromoney, Juillet 2011). Au total pour le deuxième trimestre, les revenus ressortent en hausse de +13,1%* (+11,0% en données courantes par rapport au T2-10).
A 615 millions d'euros au T2-11, les revenus des activités Actions sont en forte hausse par rapport au T2-10, +72% en données courantes. SG CIB réalise une bonne performance sur les produits structurés et un trimestre record sur les produits listés, en particulier ETF. La banque de Financement et d'Investissement confirme par ailleurs sa position de leader sur les dérivés actions en terminant n°1 du classement « Meilleur fournisseur de dérivés actions » et n°1 du classement « Meilleur fournisseur de dérivés actions exotiques » (Risk magazine - Institutional investor rankings, Juin 2011).
Dans un contexte de marché défavorable, les activités Taux, Changes et Matières premières enregistrent des revenus en baisse au T2-11 à 523 millions d'euros contre 667 millions d'euros au T2-10. La bonne tendance sur les produits structurés se confirme, notamment sur les produits de taux et changes en Asie. Malgré des résultats en retrait ce trimestre, SG CIB poursuit son développement sur les activités de flux, notamment sur le change : la ligne métier continue de gagner des parts de marché sur la plateforme FX All (6,7% au T2-11, contre 6% au T1-11) et a été nommée « Meilleur fournisseur FX en Europe Centrale et Europe de l'Est » (Global Finance, Janvier 2011). La nouvelle plateforme alpha FX a par ailleurs été désignée « Innovation de l'année (Digital FX awards) » (Profit & Loss magazine, Avril 2011).
Les métiers de Financement et Conseil affichent des résultats solides. A 655 millions d'euros, les revenus sont stables par rapport au T2-10 en dépit de l'impact défavorable de la baisse du dollar US. Les financements structurés enregistrent de bonnes performances avec des revenus en hausse de +19% par rapport au T2-10, notamment sur les financements à effet de levier, d'infrastructures et export. Dans un contexte de faibles volumes sur les émissions Corporate Investment Grade, l'activité Marchés de Capitaux maintient son niveau de revenus.
Par ailleurs, le second trimestre enregistre les premiers effets positifs des investissements sur le marché de la dette en USD/GBP et high yield : SG CIB a obtenu son premier mandat pour une émission de dette subordonnée en Livres sterling au cours de ce trimestre (Aviva) et est classée n°15 sur les émissions de dette Investment Grade Corporate en dollar US au premier semestre 2011 (Thomson reuters).
Sur le trimestre, la ligne-métier a joué un rôle de premier plan dans plusieurs opérations notables : SG CIB est intervenue comme unique conseiller financier, arrangeur principal et teneur de livre dans le cadre de l'acquisition de Parmalat par Lactalis ; SG CIB a également été coûteneur de livre dans l'émission en US dollar de Mubadala. Enfin, SG CIB a confirmé sa position de leader en financements structurés avec la récompense de « Meilleur arrangeur en financement export » (Trade Finance magazine, Juin 2011) pour la dixième fois consécutive.
Au T2-11, la contribution aux revenus des actifs gérés en extinction est de 43 millions d'euros. La réduction de l'exposition s'élève à 1,9 milliards d'euros en nominal au T2-11 (1,1 milliard d'euros de cessions et 0,8 milliard d'euros d'amortissements). Sur le semestre, les revenus sont de 85 millions d'euros contre 48 millions d'euros au S1-10, et l'exposition a été réduite de 3,7 milliards d'euros sur cette période.
Les frais de gestion de la Banque de Financement et d'Investissement du T2-11 s'établissent à 1 163 millions d'euros, en baisse de -10,1%* (-11,6% en données courantes) par rapport au T1-11, traduisant les premiers effets des mesures de réduction de coûts engagées. Au deuxième trimestre, le coefficient d'exploitation de SG CIB s'inscrit à 63,4% et le résultat brut d'exploitation atteint 672 millions d'euros.
Au S1-11, les frais de gestion s'élèvent à 2 478 millions d'euros contre 2 226 au S1-10 et le résultat brut d'exploitation s'inscrit à 1 637 millions d'euros contre 1 669 au S1-10. Le coefficient d'exploitation reste contenu à 60,2% au S1-11.
Le coût net du risque trimestriel des activités pérennes est négligeable (0 en pb), reflétant la très bonne gestion des risques de la division. La charge du risque des actifs gérés en extinction est maîtrisée à -130 millions d'euros sur la période.
Au total, la Banque de Financement et d'Investissement extériorise un résultat d'exploitation de 525 millions d'euros au T2-11 (contre 535 millions d'euros au T2-10) et une contribution au résultat net part du Groupe de 449 millions d'euros (contre 410 millions d'euros au T2-10).
Au S1-11, la contribution au résultat net part du Groupe est de 1 040 millions d'euros contre 951 millions d'euros au S1-10.
SERVICES FINANCIERS SPECIALISES ET ASSURANCEs |
Le pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances regroupe :
l'Assurance (Vie, Prévoyance, Dommages),
les Services Financiers Spécialisés (Location longue durée et gestion de flottes de véhicules, Financement des biens d'équipements professionnels, Crédit à la consommation).
Les métiers Services Financiers Spécialisés et Assurances confirment leur bonne performance sur le T2-11. Leur contribution au résultat net part du Groupe progresse de +72,7%* (+58,7% en données courantes) par rapport au T2-10 à 146 millions d'euros.
Les métiers d'Assurances confirment leur dynamisme au T2-11. Dans un marché difficile, la collecte nette en assurance-vie s'élève à +0,6 milliard d'euros sur le trimestre. Les primes en assurance-prévoyance progressent de +35,3%* par rapport au T2-10 et bénéficient d'un bon développement de l'activité en Russie. L'assurance-dommages affiche une production nette en hausse de +6,9% par rapport au T2-10 (hors assurance des moyens de paiements). Au total, les revenus de l'activité Assurances progressent de +17,7%* par rapport au T2-10 à 153 millions d'euros et le résultat net part du Groupe s'élève à 68 millions d'euros sur le T2-11 (+21,4%* par rapport au T2-10).
Sur le semestre, le produit net bancaire atteint 298 millions d'euros (+16,4%* par rapport au S1-10).
Au T2-11, ALD Automotive (location longue durée et gestion de flottes de véhicules) montre un un très bon niveau d'activité avec une production en hausse de +32,3%(1) par rapport au T2-10. Sur la période, le parc de véhicules progresse de +8,1%(1) par rapport au T2-10 et atteint près de 878 000 véhicules.Avec une production de 1,9 milliard d'euros (hors affacturage), les activités de Financement des biens d'équipements professionnels restent sur une tendance positive (+2,4%* par rapport au T2-10). Les encours s'élèvent à 18,3 milliards d'euros à fin juin 2011 (hors affacturage), en diminution de -4,2%* par rapport au T2-10 et stables par rapport au T1-11.
L'activité de Crédit à la consommation poursuit son redressement sur le trimestre. La production est stable à 2,8 milliards d'euros (+0,6%* par rapport au T2-10) ; le financement automobile demeure particulièrement dynamique (+17,5%* par rapport au T2-10), confirmant l'orientation stratégique du métier. Les encours de crédit à la consommation s'élèvent à 22,8 milliards d'euros à fin juin, en légère baisse (-1,2%*) sur un an.
Au total, le produit net bancaire trimestriel des Services Financiers Spécialisés s'établit à 718 millions d'euros, en baisse de -2,7%* par rapport au T2-10 en lien avec la baisse des encours partiellement compensée par un bon maintien des marges. Les frais de gestion s'élèvent à 402 millions d'euros, en hausse de +8,8%* sous l'effet des investissements réalisés pour accompagner la croissance et de la poursuite du recentrage engagé depuis plusieurs trimestres.
Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés continue de s'améliorer au T2-11 à 156 points de base contre 234 points de base au T2-10, soit une baisse de -78 points.
Sur le semestre, les revenus des Services Financiers Spécialisés atteignent 1 446 millions d'euros (+2,0%* par rapport au S1-10) et les frais de gestion s'élèvent à 815 millions d'euros (+12,3%* par rapport au S1-10). Le résultat brut d'exploitation s'établit à 631 millions d'euros (-8,7%* par rapport au S1-10).
Au total, les Services Financiers Spécialisés et Assurances affichent un résultat net part du Groupe de 146 millions d'euros au T2-11 (contre 92 millions d'euros au T2-10) et 277 millions d'euros au S1-11 (contre 162 millions d'euros au S1-10).
BANQUE PRIVEe, Gestion d'actifs et services aux investisseurs |
Le pôle regroupe trois activités :
la Banque Privée (Société Générale Private Banking),
la Gestion d'Actifs (Amundi, TCW),
les Services aux Investisseurs (Société Générale Securities & Services) et Courtage (Newedge).
Au T2-11, le pôle Banque privée, Gestion d'Actifs et Services aux Investisseurs affiche une consolidation de ses positions commerciales, dans un contexte de marché défavorable.
Avec un niveau d'actifs gérés en hausse atteignant 86,1 milliards d'euros à fin juin 2011 (contre 82,3 milliards à fin juin 2010), la Banque Privée enregistre une croissance significative de ses encours (+10,2% annualisés) au T2-11 et renforce donc sa franchise client. Elle a été nommée « Best Private Bank in the Middle East » (the Banker Middle East magazine, avril 2011) et « Best Global Wealth Manager of the year in the United Kingdom » (Investors Chronicle magazine, Financial Times, mai 2011).
Les métiers des Gestion d'Actifs, Services aux Investisseurs et Courtage (Newedge) ont été pénalisés ce trimestre par des conditions de marché adverses mais affichent une dynamique commerciale solide avec une collecte nette semestrielle de +1,4 milliard d'euros pour TCW en Gestion d'Actifs, un niveau d'actifs en conservation en progression de 4,6% sur un an dans le métier de Services aux Investisseurs, et une position de leader confirmée pour Newedge (11,5% de parts de marché sur le semestre).
Les revenus trimestriels du pôle sont en baisse de -5,9%* par rapport au T2-10 (-7,6% en données courantes) à 547 millions d'euros. Les frais de gestion sont maîtrisés à 499 millions d'euros (-0,4%* ou -2,3% en données courantes par rapport au T2-10). Le pôle génère un résultat brut d'exploitation de 48 millions d'euros en forte baisse par rapport au T2-10 (-40,7% par rapport au T2-10). Le résultat net part du Groupe de 59 millions d'euros est en baisse de -20,3% sur un an en raison d