La Bourse de Paris évoluait en hausse mercredi, prenant 0,67% et confirmant son rebond de la veille, rassurée par des progrès dans les négociations sur la dette américaine et dans l'attente du sommet européen sur la crise en zone euro.
A 09H38 (07H38 GMT), le CAC 40 gagnait 24,62 points à 3.719,57 points. Le marché parisien poursuivait sur sa lancée de la veille, où il a rebondi de 1,21% après trois séances de baisse.
Le marché était soutenu par le dynamisme de Wall Street, qui a connu mardi sa meilleure progression de l'année.
Les investisseurs estiment désormais qu'un accord est proche entre républicains et démocrates sur la dette aux Etats-Unis, le président américain Barack Obama ayant affirmé mardi que "des progrès" ont été accomplis dans les négociations.
"La porte semble s'ouvrir pour un accord rapide entre républicains et démocrates", estiment les économistes du courtier Aurel BGC dans une note.
Le suspense reste de mise de l'autre côté de l'Atlantique avant le sommet jeudi des dirigeants européens, censé mettre sur pied un second plan de sauvetage de la Grèce et trouver une réponse face au risque de contagion.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel se retrouvent mercredi dans l'après-midi à Berlin, pour préparer le sommet.
Pour les économistes d'ING, les responsables européens doivent "présenter une stratégie pour enrayer la contagion de la crise de la dette aux autres pays périphériques".
"Cela ne devrait pas prendre longtemps avant que les marchés financiers se demandent si la solution adoptée pour la Grèce sera applicable aux autres pays", expliquent-ils.
Les valeurs bancaires étaient à nouveau orientées à la hausse alors que la Commission européenne présente dans la journée des propositions visant à renforcer leurs fonds propres dans le cadre des accords de Bâle III.
BNP Paribas prenait 2,34% à 45,95 euros et Société Générale 2,54% à 35,11 euros.
Accor (+1,85% à 30,04 euros) profitait d'un chiffre d'affaires en hausse de 4,4% au premier semestre à 2,97 milliards d'euros, soit en ligne avec les attentes des analystes de Deutsche Bank.
En revanche, Alstom (-2,80% à 37,37 euros) signait la plus forte baisse du CAC 40, après avoir vu son chiffre d'affaires reculer de 12% au premier trimestre à 4,5 milliards d'euros.
ADP grignotait 0,16% à 60,80 euros après la hausse du trafic dans les aéroports parisiens de Roissy et Orly de 4,6% en juin, tiré par la bonne tenue du trafic en Europe et en France.
bioMérieux lâchait 1,53% à 78,39 euros. Le groupe va perdre son directeur général et a annoncé l'acquisition du spécialiste de biologie moléculaire Argene pour 37,5 millions. Par ailleurs, il a enregistré au deuxième trimestre un chiffre d'affaires quasiment stable.
En revanche, les investisseurs saluaient le chiffre d'affaires du deuxième trimestre de Manitou (+3,83% à 22,25 euros) mais sanctionnait celui de Laurent-Perrier (-3,28% à 95,65 euros) pour le premier trimestre.