Les marchés américains ont mis un terme à trois séances consécutives de baisse. Les indices ont été soutenus par les commentaires du président de la Fed, Ben Bernanke, qui a indiqué être prêt à apporter un soutien supplémentaire à la croissance si nécessaire. L'annonce d'une croissance plus forte que prévu en Chine a également contribué au rebond. Celui-ci s'est toutefois tassé en fin de séance. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,36% à 12 491,61 points tandis que le Nasdaq Composite a gagné 0,54% à 2796,92 points.
Electronic Arts a perdu 1,08% à 23,91 dollars après avoir annoncé le rachat PopCap Games, spécialiste des jeux pour téléphones portables, PC et réseaux sociaux. A terme, cette acquisition pourrait lui coûter 1,3 milliards de dollars. Cette acquisition doit nous faire « parvenir plus rapidement à un chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars dans le numérique » a déclaré le directeur général d'EA, John Riccitiello. L'éditeur de jeux vidéo a fait de son développement dans les jeux en ligne l'un des principaux axes de sa stratégie.
Les chiffres économiques du jour
Les prix à l'exportation ont progressé de 0,1% au mois de juin là où les analystes attendaient une croissance de 0,2%. En mai, ils avaient cr- de 0,2%. De leur côté, les prix à l'importation se sont repliés de 0,5% en juin là où les analystes tablaient sur un recul de 0,6%. En mai, ils avaient progressé de 0,1%.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
ELECTRONIC ARTS
L'éditeur de jeux vidéo Electronic Arts a annoncé le rachat de PopCap Games pour 750 millions de dollars. Sa cible est spécialisée dans les jeux pour téléphones portables, PC et réseaux sociaux. Dans le détail, Electronic Arts paiera 650 millions de dollars en numéraire et 100 millions de dollars en actions. Il pourrait par ailleurs débourser jusqu'à 550 millions de dollars supplémentaires si PopCap Games atteint certains objectifs (basé sur le résultat opérationnel cumulé) sur les deux prochaines années.
INTERNET
JPMorgan a initié le suivi du secteur Internet avec une recommandation positive. Le bureau d'études a justifié cette recommandation par les perspectives de croissance à long terme, une plus grande accessibilité d'Internet grâce aux mobiles et aux tablettes et l'amélioration constatée au niveau de certaines tendances clés, dont les réseaux sociaux, le local et la vidéo. Le broker affiche une recommandation Surpondérer sur Netflix, qui est sa valeur préférée, Amazon.com et Google. Il est en revanche Neutre sur eBay et Yahoo!.
MARRIOTT
Les résultats du deuxième trimestre de Marriott sont attendus aujourd'hui. L'américain a publié un bénéfice net de 101 millions de dollars au premier trimestre, soit 26 cents par action. Ce chiffre se compare à un résultat de 83 millions, soit 22 cents par action, sur la même période l'année précédente. Le résultat par action est donc ressorti légèrement inférieur aux anticipations des analystes, qui attendaient un bénéfice de 27 cents par action.
NETFLIX
Le spécialiste de la vidéo à la demande Netflix a annoncé une nette hausse de ses tarifs avec la séparation de ses abonnements illimités streaming et DVD. Le groupe a lancé un nouvel abonnement illimité pour les DVD reçus par les poste pour 7,99 dollars par mois pour un DVD à la fois et un abonnement à 11,99 dollars pour 2 DVD. Le prix de l'abonnement streaming est maintenu à 7,99 dollars par mois. Un abonné devrait donc payer 15,98 dollars pour disposer à la fois du streaming et de la location physique, ce qui représente une hausse de 60% par rapport au tarif précédent.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Prix importés : les économistes utilisent cette donnée comme mesure de l'inflation importée. Ils surveillent les prix importés, hors pétrole, car ce dernier est un élément volatil.