(AOF / Funds) - "L'un de NOS perspicaces collègues a suggéré que les investisseurs souffraient d'un biais de normalité à en juger par la façon dont ils abordent l'ENVIRONNEMENT actuel. Ce biais fait référence à un état mental dans lequel les personnes entrent lorsqu'elles font face à une catastrophe et qui les amène à sous-estimer tant la possibilité de survenance de la catastrophe que ses effets potentiels. Ce faisant, elles négligent de s'y préparer correctement", note JP Morgan AM.
"En effet, dans un état de déni, de telles personnes tendent à interpréter les avertissements de la manière la plus optimiste possible. Aussi, alors même que nous célébrons le quatorzième anniversaire de la dévaluation du baht thaîlandais qui avait donné le coup d'envoi à la crise asiatique de 1997, c'est un sentiment de malaise qui nous habite compte tenu du nombre important de sérieux risques à même de susciter l'anxiété des investisseurs."
"Toutefois, ce sentiment de crainte et de malaise semble être aussi largement partagé par les acteurs sur les marchés, comme en témoigne la faiblesse des volumes de transaction. Comme toujours, nous évaluons ce qui pourrait inquiéter les marchés et avons l'impression que la plupart des risques les plus extrêmes sont déjà bien connus."
"Mais, ce qui inquiéterait des investisseurs modérément risqués serait une surabondance de bonnes nouvelles, accompagnées peut-être de signes attestant de la fin comme prévu du passage à vide, permettant ainsi aux indices de progresser avec peine, rien que pour mieux faire revenir les investisseurs sur les marchés. Un ralentissement modéré signifie que les actions sont à acheter ; aussi, sauf véritable catastrophe, les indices pourraient bien laborieusement s'apprécier au cours des prochaines semaines."