La Bourse de New York a ouvert sur une note stable jeudi, sur un marché hésitant entre l'intensification de la crise en Grèce et des indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le Dow Jones cédait 0,15% et le Nasdaq 0,10%.
Vers 13H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average reculait de 17,56 points à 11.879,71 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 2,62 points à 2.628,84 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'effritait de 0,03% (0,34 point) à 1.265,08 points.
Mercredi, Wall Street avait fini en nette baisse, sous le coup d'une aggravation de la crise grecque et de sombres indicateurs économiques aux Etats-Unis: le Dow Jones avait perdu 1,48%, le Nasdaq 1,76% et le S&P 500 1,74%.
"Il semble certain que la Grèce va rester en tête des préoccupations des intervenants du marché", a estimé Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.
"La situation est confuse, le scénario du pire menace. Pour autant, l'histoire montre que les responsables européens sont des spécialistes des solutions de la dernière heure", a-t-il poursuivi.
Les difficultés budgétaires du pays, incapable de se financer sur les marchés, tournaient jeudi à la crise politique. Le Premier ministre grec Georges Papandréou affronte une fronde au sein de son propre parti, et tente de remanier son gouvernement pour faciliter l'adoption d'un nouveau plan d'austérité.
Les investisseurs ont trouvé une source de réconfort avec les indicateurs économiques du jour aux Etats-Unis, qui, fait rare depuis quelques semaines, sont ressortis meilleurs que prévu.
Sur le front immobilier, les mises en chantier de logements et la délivrance de permis de construire sont repartis à la hausse en mai. Côté emploi, les inscriptions au chômage ont baissé la semaine dernière.
Le marché obligataire montait. Le rendement du bon du Trésor reculait à 2,940% contre 2,973% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,177% contre 4,199% la veille.