La Bourse de Paris a terminé à l'équilibre (+0,07%) et dans des volumes d'échanges anémiques en ce lundi de Pentecôte, mais a réussi à conserver les 3.800 points grâce au soutien de Wall Street.
L'indice vedette a avancé de 2,52 points à 3.807,61 points dans un volume d'échanges de 1,679 milliard d'euros, soit deux fois moins que la normale.
Après s'être montré hésitant en début de séance, le marché parisien a pris un peu de hauteur dans l'après-midi, grâce à l'ouverture dans le vert de Wall Street, stimulée par des annonces de fusions et acquisitions.
La plus importante de ces opérations a été celle du groupe textile VF Corporation qui rachète la marque Timberland pour 2 milliards de dollars. Cette annonce a soutenu un marché atone en l'absence de statistique macroéconomique.
Ce très léger rebond est intervenu après six semaines de baisse consécutive sur le CAC 40, l'Eurostoxx 50 et le S&P 500 aux Etats-Unis, a rappelé Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
"Même si l'ENVIRONNEMENT macroéconomique ne change pas et que la crise grecque n'est absolument pas résolue, le marché marque une pause après six semaines de repli", a-t-il indiqué.
Quelques recommandations d'analystes ont animé la séance, comme celles de Citigroup dans le secteur automobile.
Peugeot a progressé de 1,86% à 27,97 euros, la banque américaine recommandant d'acheter le titre tandis que son concurrent Renault à lâché 1,61% à 35,81 euros, la banque invitant à conserver le titre et à ne plus l'acheter.