La Bourse de Paris rebondissait jeudi en milieu d'après-midi (+0,90%) dans un marché profitant d'un rebond technique et également rassuré par la fermeté de la BCE qui a refusé toute idée de restructuration de la dette grecque.
A 16H00 (14H00 GMT), l'indice vedette gagnait 34,60 points pour s'inscrire à 3.871,93 points dans un volume d'échanges limité de 1,73 milliard d'euros.
Le marché a fait des allers-retours autour de l'équilibre. Après un début de matinée en hausse, le marché s'est par la suite essoufflé avant de se redresser en début d'après-midi rassuré par la prestation du président de la BCE Jean-Claude Trichet. Au cours de sa conférence de presse suite à la réunion mensuelle de l'institution de Francfort il a souligné que le robinet des liquidités pour les banques de la zone euro restera ouvert "aussi longtemps que nécessaire" et s'est fermement exprimé contre une restructuration de la dette grecque.
Les investisseurs ont été également encouragés par l'ouverture en légère hausse de Wall Street après six séances d'affilée baissière.
Parmi les belles performance de la cote, on note le Club Méditerranée dont la progression s'est accélérée en cours de séance (+5,70% à 16,22 euros) après l'annonce d'un bénéfice semestriel plus élevé qu'anticipé.
Le titre Hermès faisait l'objet d'un regain de spéculation (+2,42% à 192,35 euros) après la publication dans la presse britannique de rumeurs indiquant que LVMH serait prêt à offrir 350 euros par titre Hermès. Interrogé, LVMH a indiqué ne pas commenter les rumeurs.
Schneider Electric qui doit racheter une société chinoise gagnait 2,76% à 113,76 euros.
Le titre Peugeot s'adjugeait 1,48% à 28,15 euros alors que des discussions sont en cours entre le gouvernement et la direction du groupe pour évoquer une éventuelle fermeture de sites.
Du côté des baisses, Ipsen faisait pâle figure et cédait 2,88% à 25,93 euros malgré l'annonce de son nouveau plan stratégique.
Le titre Thalès était stable à 28,89 euros, pour l'instant insensible à la décision de la cour d'appel de Paris qui condamne le groupe à rembourser des centaines de millions de dollars à Taïwan pour des commissions indûment versées sur la vente de frégates en 1991.