La Bourse de Paris restait mal orientée mercredi après-midi (-0,62%) affectée par les propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur le ralentissement économique aux Etats-Unis et les exigences de l'Allemagne dans le dossier grec.
A 17H00 (15H00 GMT), le CAC 40 cédait 20,93 points à 3.850,99 points dans un volume d'échanges de 2,121 milliards d'euros.
Première inquiétude pour le marché, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, a confirmé un ralentissement de l'économie aux Etats-Unis sans pourtant annoncer de mesures supplémentaires pour tenter de juguler cet essoufflement. Or, le deuxième cycle d'assouplissement monétaire s'arrête fin juin.
Les déclarations du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble ont de leur côté ravivé les tensions autour du dossier de la dette grecque.
M. Schäuble a précisé les conditions auxquelles Berlin accepterait d'octroyer une nouvelle aide à la Grèce: un allongement de sept ans de la maturité des obligations d'Etat grecques en circulation, ce qui reviendrait pour les banques à renoncer pendant ces sept ans au remboursement de leurs fonds.
Ces déclarations affectaient l'ensemble du secteur bancaire. Natixis perdait 1,79% à 3,52 euros, Société Générale 0,95% à 39,98 euros et Crédit Agricole 0,63% à 10,26 euros.
Alors que la majorité des valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge, Total s'adjugeait 0,12% à 38,33 euros, en tête des progressions de l'indice.
Le groupe profitait de la remontée des cours du pétrole alors que la réunion de l'Opep à Vienne s'est soldée par un nouveau statu quo, les membres du cartel ayant échoué à s'entendre sur un relèvement de leurs quotas de production.
Belvédère restait suspendu après la décision de la cour d'appel de Dijon, mardi, de confirmer l'annulation de la procédure de sauvegarde.