Les futures sur indices prédisent un rebond des marchés européens à l'ouverture après une séance de repli lundi. Les investisseurs pourraient réagir aux anticipations de forte production industrielle au Japon, qui ont entraîné une nette hausse de la bourse de Tokyo. En revanche, les marchés américains et britanniques étaient fermés lundi en raison d'un jour férié en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Une demi-heure avant l'ouverture, les futures sur indices CAC 40 et Dax avancent respectivement de 0,89% et de 0,78%.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay constate que la bougie de lundi correspond à une séance d'hésitation. Ce doji à mèches hautes et basses dans un très faible volume traduit bien la faiblesse de la reprise actuelle, en raison notamment de la fermeture des marchés américains et de l'absence de publication de nouvelles économiques d'importance. Le bureau DayByDay conserve donc son biais baissier, qui sera renforcé par la rupture du support à 3935 points. Un nouveau creux de marché est attendu pour les jours à venir.
Les valeurs à suivre
FIMALAC
Fimalac a réalisé au premier semestre, clos fin mars, un résultat net part du groupe de 23,1 millions d'euros, en hausse de 31,2%, et un résultat opérationnel courant de 75,5 millions d'euros, en hausse de 26,3% (+23,9% à données comparables). Le résultat opérationnel courant de fitch ratings est ressorti à 82,6 millions d'euros, en progression de 17% à données publiées et de 14% à données comparables. Algorithmics a essuyé une perte opérationnelle courante de 3 millions d'euros, contre -4,8 millions d'euros, un an plus tôt.
LAFUMA
Lafuma a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 0,7 million d'euros, à comparer avec une perte nette de 2,5 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant du fabricant d'articles de sport et de loisir a progressé de 130,5% à 2,4 millions d'euros. Le groupe a expliqué cette hausse par une remontée du taux de marge brute liée à la nette réduction des opérations de déstockage et par une bonne maîtrise des charges opérationnelles. Le pôle Grand Outdoor est proche de l'équilibre contre une perte opérationnelle courante de 1,7 million d'euros, un an plus tôt.
SCHNEIDER ELECTRIC
Schneider Electric a annoncé la signature d'un accord portant sur l'acquisition de 74% de Luminous Power Technologies Pvt. Ltd., leader indien des onduleurs et des systèmes de stockage pour les particuliers et les petites et moyennes entreprises, afin de pallier aux fréquentes coupures d'électricité. Le prix d'acquisition de 74% des titres de Luminous s'élève à 14 milliards de roupies indiennes (soit environ 215 millions d'euros). Son chiffre d'affaires pour l'exercice clos à fin mars 2011 s'est élevé à 11 milliards de roupies indiennes (soit environ 170 millions d'euros).
FRANCE TELECOM
France Télécom-Orange a présenté ses ambitions stratégiques et financières pour la période 2011-2015 dans un communiqué publié à l'occasion de la journée investisseurs. L'opérateur télécoms veut stabiliser en 2013 son niveau d'Ebitda à un niveau supérieur à celui de 2011. Il a pour ambition d'atteindre un montant d'Ebitda cumulé de l'ordre de 45 milliards d'euros sur la période 2011-2013.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Consommation des ménages en produits manufacturés en avril / FRANCE
8h45
Indice des prix à la production en avril / FRANCE
9h00
Chômage en mai / ALLEMAGNE
11h00
Indice des prix à la consommation pour le mois de mai / ZONE EURO
11h00
Taux de chômage pour avril / ZONE EURO
15h00
Indice S&P Case-Shiller des prix dans l'immobilier en mars / ETATS-UNIS
15h45
Indice des directeurs d'achat de la région de Chicago pour mai / ETATS-UNIS
16h00
indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour mai / ETATS-UNIS
Hier à Paris
Les marchés européens ont fini en légère baisse. L'activité est restée faible en raison de l'absence des investisseurs anglo-saxons pour cause de jour férié du Memorial Day. C'est ce qui explique le peu d'initiatives sur les marchés. La décision de l'Allemagne de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022 a pesé sur les sociétés liées au nucléaire en Europe : RWE et E.ON en Allemagne et Areva en France. L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,21% à 3942,53 points et le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,16% à 2343,47 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé la séance de vendredi sur une note positive. Les valeurs liées au marché des matières premières ont été soutenus sur fond de recul du dollar. L'or et le pétrole ont notamment enregistré des hausses significatives. Les chiffres économiques moins bons que prévu publiés vendredi sur le front de la consommation des ménages n'a pas entamé le moral des investisseurs. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont progressé respectivement de 0,31% à 12 441,58 points et de 0,50% à 2 796,86 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE «core», c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed.