La Bourse de Paris accentuait ses gains mardi en fin de matinée, repassant au-dessus des 4.000 points, grâce au soutien du secteur bancaire qui profite d'un possible assouplissement de la position de Berlin sur la dette grecque.
A 11H25 (09H25 GMT), le CAC 40 prenait 62,71 points à 4.005,24 points dans un volume d'échanges de 1,063 milliard.
"Le gouvernement allemand serait prêt à ne plus s'opposer à l'extension de l'aide financière accordée à la Grèce", relevaient des analystes de Commerzbank.
Selon le Wall Street Journal, l'Allemagne serait en effet prête à accepter l'octroi de ce nouveau prêt sans poser plus longtemps comme condition que les créanciers privés du pays aient à consentir au préalable un effort sur leur investissement.
Dans le sillage de ces nouvelles, l'euro progressait nettement face au dollar à plus d'1,44 dollar.
Les statistiques outre-Atlantique attendues cet après-midi notamment sur l'immobilier, le talon d'Achille de l'économie américaine, pourraient "modifier la tendance" à l'optimisme du marché, a estimé un analyste parisien.
Du côté des valeurs, les financières se maintenaient dans le peloton de tête de la cote. Société Générale gagnait 2,93% à 41,42 euros, suivi par BNP Paribas (+2,12% à 54,34 euros) et Crédit Agricole (+1,92% à 10,63 euros).
Alstom signait la plus forte hausse de l'indice (+3,29% à 43,26 euros) toujours porté par la signature lundi d'un contrat de 665 millions d'euros avec l'opérateur polonais PKP Intercity et d'un accord préliminaire avec le gouvernorat de Bagdad pour construire un métro aérien.
Hors CAC 40, Maurel & Prom s'adjugeait 3,98% à 16,74 euros. Il bénéficiait du relèvement de recommandation de Goldman Sachs qui est passé à "achat" contre "neutre" auparavant sur le titre, l'intégrant dans sa liste de valeurs préférées en Europe.
Fimalac prenait 2,90% à 28,71 euros après avoir vu son bénéfice net progresser de 31,2%, à 23,1 millions d'euros au premier semestre de son exercice décalé 2010-2011.