Les marchés européens ont fini en légère baisse. L'activité est restée faible en raison de l'absence des investisseurs anglo-saxons pour cause de jour férié du Memorial Day. C'est ce qui explique le peu d'initiatives sur les marchés. L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,21% à 3942,53 points après ne s'être guère éloigné de l'équilibre pendant l'essentiel de la séance.
Si aucune publication économique n'a été dévoilée aujourd'hui, l'agenda de la semaine est particulièrement chargé. Après notamment la confiance des consommateurs américains et l'activité dans le secteur manufacturier des deux côtés de l'Atlantique mardi, la semaine se terminera en fanfare avec la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour mai, vendredi.
Sur le front des valeurs, la décision de l'Allemagne de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022 a pesé sur les sociétés liées au nucléaire en Europe. Les groupes de services aux collectivités allemands, RWE et E.ON, qui exploitent certaines de ces centrales, ont ainsi figuré parmi les plus fortes baisses de l'indice allemand Dax30, avec des reculs respectifs de 2,47% et 1,97%. En France, le fabricant de réacteurs nucléaires Areva a affiché l'un des plus fortes baisses de l'indice sbf 120 : 1,98%.
Cette nouvelle a en revanche bénéficié au plus important fabricant d'éoliennes du monde le Danois, Vestas (+2,72%) et à son concurrent espagnol, Gamesa (+5,32%). A Paris, Soitec (+3,49 %) a pour sa part enregistré l'une des plus fortes hausses du SBF 120. Le groupe technologique est exposé aux énergies renouvelables à travers sa filiale allemande Concentrix qui produit des panneaux solaires.
Enfin, le secteur bancaire a une nouvelle fois pesé sur la tendance alors qu'une solution au problème de la dette grecque se fait toujours attendre. A Paris, Crédit Agricole a perdu 1,56%, Société Générale, 0,74% et BNP Paribas, 0,54%.