La Bourse de New York était en petite hausse jeudi à la mi-journée, après une série d'indicateurs mitigés: le Dow Jones gagnait 0,24% et le Nasdaq 0,23%.
Vers 16H50 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 29,89 points à 12.590,07 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 6,54 points à 2.821,54 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 avançait de 0,11% (1,52 point) à 1.342,20 points.
Mercredi, Wall Street avait été dynamisée par la croissance des bénéfices de l'informaticien Dell et un rebond des cours des matières premières. Le Dow Jones avait engrangé 0,65%, le Nasdaq 1,14% et le S&P 500 0,88%.
Des indicateurs moins bons qu'attendu ont fait fléchir le marché en milieu de matinée.
L'indice d'activité manufacturière dans la région de Philadelphie (Est) est tombé au plus bas depuis octobre au mois de mai, et l'indice composite des indicateurs économiques américains a reculé en avril, pour la première fois depuis juin, alors que les analystes tablaient sur un statu quo.
L'immobilier continuait par ailleurs de décevoir. Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont reparties à la baisse en avril, et plus que prévu, avec un recul de 0,5% par rapport à mars.
"Toutefois, il y a un élément positif dans l'indice de la Fed de Philadelphie: la composante emploi s'améliore", a noté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
"Les données confirment la mollesse de l'activité économique", a ajouté l'analyste. "Mais le marché a déjà pris en compte cela pour le premier et le deuxième trimestre", a-t-il précisé.
Le marché avait ouvert en hausse, dans le sillage d'une baisse plus importante que prévu des demandes hebdomadaires d'allocations chômage la semaine passée, le nombre des nouveaux chômeurs retrouvant presque son niveau de la mi-avril.
Les investisseurs étaient enclins à s'engager sur le marché "dans un contexte où les attentes sont que la Réserve fédérale reste sur sa position accommodante de politique monétaire", les minutes de la dernière réunion de l'institution ayant montré que les dirigeants restaient divisés sur la façon de commencer à resserrer les cordons de la bourse, ont estimé les analystes de Charles Schwab.
Coté entreprises, le marché était animé par l'entrée en Bourse du réseau professionnel LinkedIn. Le titre s'envolait de 137,71% à 106,97 dollars, faisant une entrée triomphale sur la cote.
Le spécialiste du matériel de santé Thermo Fisher Scientific (+3,89% à 65,18 dollars) a conclu un accord pour racheter au fonds européen Cinven le spécialiste suédois des tests sanguins Phadia pour 3,5 milliards de dollars en numéraire.
Le titre des grands magasins Sears était sanctionné (-3,00% à 73,52 dollars). Le groupe est tombé dans le rouge au premier trimestre.
Le marché obligataire reculait nettement. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 3,208%, contre 3,171% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,331% contre 4,288% la veille.