La prudence s'est finalement imposée sur les marchés. En hausse une bonne partie de la séance, les indices ont vu leurs gains se réduire dans le sillage de l'évolution négative de Wall Street. En l'absence d'indicateur économique majeur, les investisseurs ont focalisé leur attention sur la Grèce. Selon la presse locale, Athènes serait sur le point d'obtenir une nouvelle aide internationale. Dans cet ENVIRONNEMENT mitigé, les valeurs du luxe se sont favorablement distinguées, soutenues par les publications de Bulgari et Hermès. Le CAC 40 a gagné 0,14% à 4058,08 points et l'Eurotop 100, de 0,23%.
En hausse de 1,03% à 21,52 euros, E.ON enregistre la deuxième plus forte hausse du Dax, soutenu par l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes. Pour autant, les autres résultats publiés par le géant allemand de l'énergie sont ressortis inférieurs au consensus. Le numéro un mondial du secteur en termes de chiffre d'affaires a révisé à la baisse ses objectifs annuels pour tenir compte des récentes cessions d'actifs, dont la vente finalisée le mois dernier, de l'opérateur de réseaux électriques britannique Central Networks.
Les résultats supérieurs aux attentes et les perspectives favorables d'ArcelorMittal n'ont eu aucun effet positif sur l'action du numéro un mondial de la sidérurgie. En repli de 3,04% à 24,515 euros, le titre accuse même la plus forte baisse des CAC 40, pénalisé par des prises de bénéfices après avoir bondi de 2,80% hier. Surtout, les investisseurs s'inquiètent d'éventuelles pressions sur la marge au second semestre liées au ralentissement de la croissance et à la hausse des matières premières.
En revanche, le titre Dexia enregistre l'une des plus fortes hausses des valeurs de l'indice sbf 120 aujourd'hui avec une progression de 3,18% à 2,662 euros. La banque franco-belge a pourtant dévoilé ce matin des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. Le marché semble toutefois apprécier les efforts fournis par la banque sur le front des cessions d'actifs. Dexia a publié un bénéfice net de 69 millions d'euros au titre du premier trimestre de son exercice 2011, soit une baisse de 68%. Ce chiffre ressort inférieur aux attentes des analystes, qui visaient un résultat de 92,4 millions d'euros selon les données compilées par Reuters.
Les chiffres macroéconomiques
Le déficit commercial des Etats-Unis est ressorti à 48,18 milliards de dollars en mars contre 47,0 milliards attendu par les analystes. En février, le déficit américain s'élevait à 45,44 milliards de dollars.
A 17H45, l'euro cote 1,4299 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.