La Bourse de Paris devrait ouvrir sur une note stable mardi, dans un marché toujours préoccupé par la Grèce mais qui pourrait retrouver quelque élan grâce à des chasses aux bonnes affaires.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 était quasi stable (-0,01%).
Lundi, la cote parisienne a perdu 1,25%, pénalisée par les inquiétudes sur la Grèce et ce sujet devrait rester le thème dominant de l'actualité économique et financière.
La perspective d'une restructuration de la dette de ce pays se renforce. C'est dans cette optique que lundi, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note de la Grèce, et sa concurrente Moody's a laissé entendre qu'elle pourrait faire de même.
Les valeurs bancaires sont les premières victimes de ces inquiétudes.
"La prudence sur les marchés devrait rester de mise encore pendant un certain temps", note dans son analyse quotidienne le courtier IG Market.
Autre sujet d'intérêt pour les opérateurs, le prix des matières premières. Leur redressement lundi a permis à Wall Street de terminer en hausse mais ce matin les cours du pétrole cédaient à nouveau du terrain.
IG Market fait aussi remarquer que le chiffre record des exportations chinoises en avril pourrait signifier un nouveau prochain resserrement monétaire de la part de Pekin pour éviter un emballement de l'économie chinoise.
Aucun indicateur macroéconomique significatif n'est attendu ce mardi.
VALEURS A SUIVRE
EURO DISNEY a annoncé une réduction de 13% à 82,9 millions d'euros, de sa perte nette au premier semestre de son exercice 2010/2011. Le chiffre d'affaires sur la première partie de l'exercice (clos le 31 mars) a progressé de 7,7% à 559,1 millions d'euros.
ATOS ORIGIN a annoncé un chiffre d'affaires en baisse de 1,3% pour le premier trimestre 2011, à 1,22 milliard d'euros, et a confirmé ses objectifs pour l'année en cours.
EURAZEO a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires stable, à 866,8 millions d'euros, mais en hausse de 5,9% en ne prenant pas en compte l'effet de base défavorable lié à la chaîne d'hôtellerie économique B&B Hotels, cédée en 2010.
SAFRAN et THALES, l'accord évoqué depuis des années entre les groupes de défense Thales et Safran pourrait faire l'objet d'une décision "à l'été", selon la DGA dans une interview aux Echos.