La Bourse de Paris se repliait légèrement mardi en début de séance (-0,36%), reprenant son souffle après s'être approchée de ses plus hauts annuels et avoir enregistré huit séances de hausse consécutives.
A 09H30 (07H30 GMT), l'indice vedette reculait de 14,93 points à 4.093,84 points. La veille, il avait fait du surplace (+0,05%) réagissant peu à la mort d'Oussama Ben Laden qui avait provoqué un bref soulagement sur les marchés financiers (changes et pétrole notamment).
Dans le sillage de Wall Street qui a marqué une pause lundi, le marché parisien semblait opter pour la prudence dans les premiers échanges.
Il faut dire qu'il vient d'afficher huit séances de hausse sans discontinuer, soutenu par les très bons résultats des entreprises de part et d'autre de l'Atlantique. Il évolue en outre tout près des 4.100 points, non loin de son sommet en clôture cette année (4.157 points).
Les investisseurs se montraient prudents, la semaine s'annonçant riche sur le plan macroéconomique avec les chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis pour avril et la réunion de la Banque centrale européenne jeudi.
En attendant, ils digéraient une nouvelle série de résultats d'entreprises.
France Télécom (+0,09% à 15,87 euros) réagissait peu à la hausse de 2,5% de son chiffre d'affaires, comme attendu par les analystes.
Les automobiles subissaient des prises de bénéfices à l'instar de Peugeot (-1,88% à 30,27 euros), Renault (-1,80% à 40,44 euros), Michelin (-1,55% à 65,97 euros) et Valeo (-2,08% à 42,67 euros).
Hors CAC 40, le titre CFAO, groupe spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique et dans les DOM-TOM, prenait la tête du sbf 120 (+3,01% à 28,10 euros), après avoir vu ses ventes progresser de 15,8% au premier trimestre 2011, malgré les combats en Côte d'Ivoire.
Autre groupe présent dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, le groupe Bolloré (+1,30% à 172 euros) a réalisé un chiffre d'affaires en forte progression au premier trimestre, porté par la hausse des prix pétroliers.
Enfin, NYSE Euronext avançait de 1,55% à 27,60 euros. Les deux plateformes américaines Nasdaq OMX et IntercontinentalExchange ont lancé une offre hostile sur le groupe transatlantique, se présentant "directement" auprès des actionnaires après le refus de la direction d'ouvrir des discussions.