La Bourse de Paris repartait de l'avant mercredi en fin de matinée (+0,49%), soutenue par des résultats d'entreprises dans l'ensemble satisfaisants notamment ceux du constructeur Renault.
A 12H40 (10H40 GMT), l'indice parisien prenait 19,81 points à 4.065,10 points dans un volume d'échanges de 1,11 milliard d'euros.
Après une ouverture autour de l'équilibre, le marché parisien est repassé nettement dans le vert, en direction du seuil technique des 4.060 points.
Comme lors de séances précédentes, l'importante moisson de résultats d'entreprises a soutenu la tendance, reléguant au second plan les inquiétudes sur les dettes en zone euro et l'attentisme avant le discours de Ben Bernanke.
La banque centrale doit non seulement publier sa décision de politique monétaire, mais également organiser une conférence de presse de son président, qui répondra à des questions des journalistes, une première.
Les attentes autour de cet évènement risquent de retenir l'attention mais ils surviendront en début de soirée à Paris, après la fermeture du marché.
En attendant, les résultats américains seront observés ainsi que les commandes de biens durables de mars publiées à 14H30 (12H30 GMT).
Côté valeurs, Renault se maintenait en tête du CAC 40 (+4,51% à 41,22 euros) dans un marché qui a été agréablement surpris par le chiffre d'affaires trimestriel du constructeur automobile.
Les ventes de Seb (+2,91% à 75,50 euros) et de Dassault Systèmes (+2,46% à 57,58 euros) ont satisfait le marché.
En revanche, STMicroelectronics a déçu en particulier dans son activité sans fil. Le titre signait la plus forte baisse du CAC 40 (-3,27% à 8,15 euros).
Les bancaires étaient en repli, à l'image de Société Générale (-0,83% à 43,14 euros) et de BNP Paribas (-0,07% à 51,68 euros).
Enfin, Safran (-1,82% à 24,05 euros) et Thales (+0,37% à 29,46 euros) ont repris des discussions ont repris en vue d'un éventuel rapprochement, selon Les Echos, alors que de telles négociations avaient échoué en 2010.