Les prix à la consommation ont ralenti leur hausse en mars au Royaume-Uni, redescendue à 4,0% sur un an contre 4,4% en février, un résultat meilleur que celui attendu par les analystes, qui tablaient sur une inflation inchangée.
La hausse des prix à la consommation a atteint 0,3% sur un mois, a précisé dans un communiqué l'Office des statistiques nationales (ONS).
Une baisse des prix de la nourriture (-1,4% sur un mois) est largement à l'origine du ralentissement de l'inflation, en dépit des coûts de l'énergie toujours en hausse.
Cette amélioration sur le front de l'inflation est une excellente nouvelle pour la Banque d'Angleterre (BoE), auxquels certains experts reprochent de ne pas se préocccuper suffisamment de l'inflation.
Considérant celle-ci comme un phénomène temporaire, elle a maintenu la semaine dernière son taux directeur à 0,5%, un niveau historiquement bas, en privilégiant les craintes sur le ralentissement de l'économie britannique.
Le déficit commercial britannique s'est quant à lui réduit plus fortement que prévu en février, tombant à 6,8 milliards de livres (environ 7,7 milliards d'euros) contre 7,8 milliards de livres en janvier, d'après l'ONS.
Ce déficit est du même ordre que celui de février 2010 (6,5 milliards de livres), a indiqué l'organisme.
Mais il marque un net progrès sur le mois de janvier dernier, dont le chiffre a d'ailleurs été révisé à la hausse, ont noté les analystes, qui n'avaient pas anticipé cette amélioration.
En incluant les échanges de services, traditionnellement excédentaires au Royaume-Uni, le déficit total s'est là aussi réduit fortement, descendant à 2,4 milliards de livres contre 3,9 milliards le mois précédent.
Un rebond durable des exportations serait une bonne nouvelle pour le gouvernement qui compte sur une amélioration du commerce extérieur pour aider l'économie à améliorer sa performance au 1er trimestre, après s'être contractée de 0,5% au dernier trimestre de l'an dernier.