La Bourse de Paris se maintenait à l'équilibre lundi (+0,01%) en fin de matinée dans un marché prudent, malgré l'annonce de plusieurs fusions-acquisitions, avant la décision jeudi de la Banque centrale européenne (BCE).
A 12H23 (10H23 GMT), le CAC 40 prenait 0,14 point à 4.054,92 points dans un volume d'échanges de 829 millions d'euros.
Plusieurs annonces de rapprochements concernant des groupes français ont été annoncées ou finalisées ce week-end ou avant le début de la séance.
"Le marché n'a rien de très nouveau à se mettre sous la dent. Les opérations de fusions-acquisitions ont déjà repris depuis un certain temps et ne constituent pas un élément déclencheur pour les investisseurs", a tempéré Guillaume Garabédian, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion Privée.
"La Bourse va conserver cette attitude attentiste jusqu'à la réunion de la Banque centrale européenne", a-t-il ajouté.
L'institution de Francfort devrait de l'avis général relever son taux directeur pour la première fois depuis juillet 2008. Et les commentaires de son président seront particulièrement suivis. "Se dirige-t-on vers un cycle de hausses ou est-ce un mouvement isolé?", s'interroge M. Garabédian.
En zone euro, les prix à la production industrielle ont continué à augmenter en février, de 0,8% sur un mois.
Du côté des valeurs, Alstom signait la plus forte progression de la cote (+1,39% à 43,77 euros) après avoir remporté un contrat de plus de 650 millions d'euros pour fournir des équipements destinés à une centrale électrique en Malaisie.
Vivendi se maintenait en hausse, grignotant 0,90% à 20,70 euros, après le rachat pour près de 8 milliards d'euros de la part minoritaire du britannique Vodafone dans SFR, dont il détient désormais la totalité.
Hors CAC 40, Rhodia s'envolait (+48,49% à 31,28 euros) s'alignant sur le prix d'offre proposé par le chimiste belge Solvay pour racheter le groupe. Cette opération valorise le français à 3,4 milliards d'euros.
Edenred grimpait de 3,57% à 21,91 euros, toujours porté par des rumeurs de rachat, selon des sources de marché.
Hermès reculait de 1,32% à 152,95 euros alors que trois repreneurs, le groupe catalan Puig, la maison de luxe suisse Richemont et le fonds chinois Fung Capital sont en lice pour racheter la part de 45% du sellier français dans la maison de couture Jean Paul Gaultier, selon Les Echos.