La Bourse de Paris était en nette hausse mercredi dans les premiers échanges (+0,87%), tablant sur une amélioration sur le front de l'emploi américain pour tenter de se rassurer face aux incertitudes qui perdurent au Portugal, au Japon et dans le monde arabe.
A 09H30 (07H30 GMT), le CAC 40 s'adjugeait 34,74 points, se stabilisant au-dessus des 4.000 points à 4.022,63 points. L'ensemble des valeurs composant l'indice était dans le vert.
Les investisseurs attendent les chiffres ADP de l'emploi américain dans le secteur privé pour mars. En février, les embauches s'étaient nettement accélérées, le secteur ayant créé 217.000 emplois de plus qu'il en avait détruit.
"Le marché table sur une nouvelle progression ce mois-ci et cette confiance dans une reprise économique outre-Atlantique lui sert de relais de croissance", a résumé un analyste parisien.
L'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) va aussi être attentivement scrutée alors que plusieurs interventions de membres du comité de politique monétaire de la Fed sont attendues.
James Bullard, le Président de la Fed de Saint Louis, a récemment estimé que la politique monétaire américaine est actuellement trop conciliante.
Du côté des valeurs, Renault et Peugeot étaient en nette hausse respectivement de 1,73% à 39,06 euros et de 1,54% à 28,20 euros. Après les perturbations liées aux problèmes d'approvisionnement auprès d'un fournisseur japonais affecté par le séisme, Peugeot a dit prévoir un retour progressif à la normale pour sa production en Europe à partir de jeudi.
Par ailleurs, la filiale sud-coréenne de Renault va réduire sa production de quelque 20% en avril, pendant un mois, en raison de la pénurie de pièces japonaises.
Edenred s'adjugeait de nouveau 2,03% à 21,86 euros. Le titre a quasiment doublé en Bourse depuis son introduction à 11,40 euros au 1er juillet à la suite de la scission avec le groupe Accor, porté notamment par des rumeurs persistantes d'OPA.
Orpea cédait 0,60% à 35,38 euros après avoir annoncé un bénéfice en hausse de 8,5%, à 66,4 millions d'euros en 2010.
M6 ne gagnait que 0,19% à 18,49 euros alors que le groupe de médias s'est dit prêt à répondre à Canal+ en lançant deux nouvelles chaînes de télévision gratuites, si jamais il ne devait pas y avoir de moratoire sur la création de nouvelles chaînes.