La croissance française au quatrième trimestre a été révisée à la hausse à 0,4%, contre 0,3% pour la précédente estimation, a annoncé l'Insee. En moyenne sur l'année, le PIB a augmenté de 1,5%, après la plus forte baisse depuis l'après-guerre en 2009 (-2,5%).
Les dépenses de consommation des ménages ont accéléré (+0,9% après +0,5%), tandis que les investissements ont progressé moins vivement qu'au trimestre précédent (+0,3% après +0,5%). Au total, la demande intérieure finale hors stocks a contribué pour +0,6 point à la croissance du PIB (après +0,4 point au troisième trimestre). Sur l'année, les dépenses de consommation des ménages se sont accélérées (+1,7% après +0,6%), alors que les investissement ont de nouveau reculé (-1,6% après -7,0%).
Les exportations ont ralenti ce trimestre (+1% après +2,6%), tandis que les importations ont reculé (-1,2% après +4%). Ainsi, le solde extérieur s'est amélioré et a contribué positivement à la croissance (+0,6 point après -0,4 point). Cet effet est plus que compensé par les variations de stocks, qui ont impact la croissance du PIB à hauteur de -0,9 point (après +0,2 point). En 2010, le solde extérieur a contribué pour +0,4 point et les variations de stocks pour +0,1 point à la croissance du PIB.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.