La Bourse de Paris était en baisse jeudi matin (-0,10%), sur un marché déstabilisé par l'inquiétude suscitée par les dettes souveraines en Europe, alors que le Portugal est entré dans une phase critique et pourrait prochainement demander une aide à la communauté internationale.
A 09H30 (08H30 GMT), l'indice vedette cédait 6,47 points pour s'inscrire à 3.906,98 points.
L'inquiétude pour l'Europe a désormais nettement pris le pas sur tous les autres sujets qui avaient tenu en haleine les boursiers ces derniers temps (Japon, Libye, pétrole...).
Aujourd'hui le marché est focalisé sur les questions européennes à double titre. D'une part en raison de la démission du Premier ministre portugais et d'autre part du fait du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sur la crise de la dette qui s'ouvre jeudi.
L'inquiétude sur le Portugal et l'imminence, selon les marchés, d'une demande d'aide financière de Lisbonne pour pouvoir continuer à se financer va peser sur les actifs libellés en euros, souligne-t-on dans les salles de marché.
Les banques très sensibles à la thématique de la dette cédaient d'ailleurs du terrain: Société Générale -1,22% à 47,41 euros, Crédit Agricole -0,97% à 11,7 euros, BNP Paribas -0,46% à 52,41 euros.
En recul également, AXA 61% à 14,39 euros. Renault était en repli de 1,53% à 37,22 euros.
Ingenico réagissait très bien (+5,60% à 28,11 euros) après avoir été retenu par Google pour participer à un projet de déploiement de la technologie de paiement sans contact aux Etats-Unis. L'ensemble du secteur haute technologie était tirée à la hausse: Gemalto (+1,64% à 34,15 euros), STMicroelectronics (+1,21% à 8,64 euros).