La Bourse de Paris restait orientée à la baisse mercredi après-midi (-0,51%), la crainte d'une catastrophe nucléaire au Japon et de mauvais indicateurs outre-Atlantique affectant le moral des investisseurs.
A 15H20 (14H20 GMT), l'indice vedette cédait 16,97 points à 3.761,77 points dans un volume d'échanges de 2,943 milliards d'euros.
De son côté, la Bourse de New York a ouvert en baisse, le Dow Jones perdant 0,24% et le Nasdaq 0,54%.
La situation restait très critique à la centrale japonaise de Fukushima. "Le scénario du pire est possible et même probable", a averti la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
Plusieurs statistiques américaines contribuaient aussi à faire douter les marchés. Les prix à la production ont affiché une forte hausse en février avec l'emballement des prix de l'énergie et de l'alimentation, et les mises en chantier de logements sont tombées près de leurs plus bas niveaux historiques.
Du côté des valeurs, les bancaires pesaient sur la cote alors que l'agence de notation financière Moody's a abaissé la note du Portugal de deux crans à "A3" avec perspective négative, renforçant les incertitudes sur les problèmes de dette souveraine des pays les plus fragiles de la zone euro. BNP Paribas lâchait 1,64% à 51,11 euros, Société Générale 1,45% à 45,12 euros et Natixis 1,45% à 3,93 euros.
Le luxe reprenait quelques couleurs après le violent recul du secteur ces trois dernières séances, PPR s'adjugeant 0,90% à 101,10 euros et LVMH 0,20% à 104,40 euros.
Areva rebondissait également de 3,92% à 29,93 euros. Le groupe va par ailleurs débourser 1,62 milliard d'euros pour reprendre la participation de 34% de l'allemand Siemens dans sa filiale spécialisée dans la construction de chaudières nucléaires Areva NP (l'ancienne Framatome ANP), moins que les 2,049 milliards prévus dans ses comptes 2010.
Bourbon poursuivait son décrochage (-5,34% à 32,02 euros) après avoir publié des résultats 2010 inférieurs aux prévisions des analystes.