La Bourse de Paris s'inscrivait dans le rouge mercredi en milieu d'après-midi (-0,50%) dans un marché qui évolue sans grande direction et réagit à des événements ponctuels.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette CAC 40 abandonnait 21,13 points pour s'inscrire à 3.994,5 points, dans un volume d'échanges de 2,04 milliards d'euros.
Ainsi, en début d'après midi, le marché parisien a été tiré à la baisse par la remontée des prix du pétrole et l'ouverture en baisse de Wall Street.
Dans la matinée, l'indice vedette avait profité d'une petite accalmie sur le front du pétrole.
Ces aller-retours autour de l'équilibre s'expliquent par les nombreuses incertitudes qui pèsent sur le marché et notamment celles qui concernent l'évolution des dettes souveraines en Europe.
Les membres de la zone euro doivent se réunir vendredi à Bruxelles pour tenter d'élaborer une position commune avant la grande réunion de la fin du mois mars.
Les banques, comme toujours en première ligne dès que la question de la dette refait surface, cédaient du terrain: Société Générale (-1,30% à 46,66 euros), BNP Paribas (-1,18% à 52,58 euros) et Crédit Agricole (-2,17% à 11,70 euros).
En recul, on relevait Lafarge (-1,64% à 43,36 euros) mais également Iliad (-3,90% à 82,12 euros) et Havas (-3,79% à 3,98 euros) dont les résultats ont déçu les analystes.
Parmi les hausses, on notait Vallourec (+1,83% à 75,3 euros) et Michelin (+2,27% à 60,75 euros).
La progression d'EADS s'essoufflait quelque peu dans le milieu de l'après-midi (+1,18% à 20,07 euros).