Les futures sur indices prédisent une ouverture en très légère hausse des marchés américains, voire à l'équilibre. En l'absence de publication d'indicateurs économiques d'importance aujourd'hui outre-Atlantique, l'évolution des prix du pétrole devrait être une fois de plus au centre des préoccupations des investisseurs. Tout raffermissement des cours pourrait nuire à la hausse des indices. Une demi-heure avant l'ouverture, les futures sur indices S&P 500 et nasdaq 100 avancent respectivement de 0,13% à 1 322,00 points et de 0,23% à 2 365,25 points.
Vendredi à Wall Street
Les marchés américains ont fini en baisse vendredi, mais sont cependant parvenus à afficher une performance hebdomadaire légèrement positive. Les indices ont été lestés par la hausse des cours du pétrole, toujours soutenus par la situation insurrectionnelle en Libye. Les chiffres du chômage sont ressortis globalement en ligne avec les attentes. L'indice Dow Jones a clôturé en repli de 0,72% à 12 169,88 points, mais a gagné 0,3% sur la semaine. Le nasdaq composite a cédé 0,5% à 2 784,67 points, mais a progressé de 0,1% en cinq séance.
Les chiffres macroéconomiques
Aucun chiffre économique d'importance n'est attendu aujourd'hui.
Les valeurs à suivre
CIENA
Le spécialiste des réseaux Ciena a présenté des résultats supérieurs aux attentes, mais des prévisions décevantes. Au premier trimestre, clos fin janvier, le groupe a essuyé une perte nette de 79,05 millions de dollars, soit 84 cents par action, à comparer avec une perte nette de 53,3 millions de dollars, ou 58 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, la perte par action s'est élevée à 14 cents, soit 2 cents de moins le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a atteint 433,3 millions de dollars, à comparer avec 175,9 millions au premier trimestre 2010.
JOHNSON & JOHNSON
Johnson & Johnson a annoncé la démission du patron de sa division Orthopédie "DePuy", David Floyd. Le fabricant américain de hanches artificielles et de genoux a d- organiser le rappel de certains de ses produits présentés comme défectueux. Le groupe doit faire face à plus de 500 plaintes déposées en justice par des patients. Dans cette perspective, Johnson & Johnson a déjà enregistré 280 millions de dollars de provisions au quatrième trimestre.
nasdaq OMX
Le LSE (London Stock Exchange) envisagerait une tentative de rachat de son concurrent américain Nasdaq OMX selon les informations du Sunday Times. Quelques semaines après l'annonce de la fusion entre Deutsche B&*#8221;rse et Nyse Euronext, la bourse de Londres cherche en effet une parade. Il faudra tout d'abord que le LSE finalise et digère sa fusion avec TMX, la bourse de Toronto, qui avait été annoncée en début d'année. En 2006, c'est le Nasdaq qui avait tenté de s'emparer de la bourse britannique, sans succès.
STARBUCKS
Starbucks Coffee compte procéder à un certain nombre d'acquisitions dans les 12 à 18 mois à venir, a déclaré le directeur général Howard Schultz dans une interview au Wall Street Journal. Il est par ailleurs revenu sur le choix de Starbucks de retirer le mot « Coffee » de son logo. « Il est très possible que Starbucks en tant qu'entreprise sera amené à vendre de nombreux produits qui ne seront pas à base de café, et qui ne seront pas associés au café », a déclaré le dirigeant.
WESTERN DIGITAL
Le spécialiste des disques durs Western Digital Corp a annoncé l'acquisition des activités de stockage informatique d'Hitachi pour 4,3 milliards de dollars en titres et en numéraire. Western va verser 3,5 milliards de dollars en cash et 25 millions d'actions. Hitachi détiendra alors environ 10% du capital du groupe américain. La transaction devrait être finalisée au troisième trimestre. Elle devrait être immédiatement relutive au niveau du bénéfice par action, hors exceptionnels.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ism (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.