(AOF / Funds) - "Les obligations d'entreprises sont toujours attractives", estiment Klaus Blaabjerg et Sune H&*#8250;jholt Jensen, gérants obligataires chez Sparinvest. "Les entreprises sont toujours concentrées par la réduction de la dette et que le risque global de défaut est toujours faible. Concernant les entreprises financières, les fondamentaux de celles-ci sont également en progression. Nous croyons toujours par ailleurs à la reprise des fusions et acquisitions", indiquent-ils.
"S'affranchissant des notations des agences, la stratégie d'obligations value à haut rendement mise en place par l'équipe de Sparinvest s'appuie sur le facteur net debt/equity et la recherche de sociétés peu endettées avec un bilan solide ; le facteur small cap et donc le premium de la taille évoqué par Fama et French dans leurs écrits académiques ; le facteur price-to-book et la recherche d'obligations de sociétés peu populaires (à l'image des obligations émises par des entreprises dont l'activité est liée à l'énergie)."
"Cette approche bottom up, qui se concentre sur la qualité de la société, est assortie de la recherche d'une obligation peu chère. Elle minimise ainsi le taux de défaut des entreprises et permet de profiter des fusions et acquisitions en choisissant des sociétés plus petites mais dont les fondamentaux sont sains."
"Le taux de défaut des sociétés présentes dans le portefeuille du fonds d'obligations à haut rendement est nul en 2010 et s'élevait à 0,6% en 2009", précise Klaus Blaabjerg. Actuellement, en termes de secteur, le portefeuille est principalement exposé sur l'énergie (35%) et les financières (28%) ; en termes de pays, le portefeuille est principalement exposé aux Etats-Unis (20%) ; la Norvège (18%) et les pays de l'Europe du Nord.
"Sparinvest a lancé en septembre dernier un fonds d'obligations d'entreprise sur les pays émergents (...) Le fonds est aujourd'hui composé de 47 titres. Il n'est pas toujours facile de trouver des petites capitalisations dans les pays émergents mais nous pensons que d'ici à trois ans, nous aurons accès à un univers plus large et qu'en 2020, la moitié des obligations d'entreprises sera émise dans les pays dits émergents", explique Sune H&*#8250;jholt Jensen.
"Les entreprises ne peuvent pas avoir une notation supérieure au pays dans lequel elles sont domiciliées. Les pays émergents abritent des sociétés au bilan et à la qualité financière solides mais dont la notation les place en catégorie spéculative."
"Aujourd'hui, la gamme obligataire value représente chez Sparinvest des encours sous gestion de presque 700 millions d'euros", signale Benoît Schouler, Directeur Général de Sparinvest en France.