Gilbert Dupont a ajusté à la hausse son objectif de cours de 10 euros à 10,6 euros et réitéré sa recommandation d'Achat sur NRJ après la publication d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au quatrième trimestre. Il est ressorti à 106,7 millions d'euros, en progression de 7,5% et supérieur de 5,6% à la prévision du bureau d'études : 101 millions d'euros. « A l'exception du pôle TV, dont la croissance est conforme à notre attente (+35%), toutes les autres activités ont fait mieux que prévu », souligne le broker.
Suite à cette « très bonne publication », il anticipe désormais un résultat opérationnel 2010 de 47,8 millions (vs 44 millions avant), ce qui le conduit à relever de 8,8% le bénéfice par action attendu en 2010 à 0,37 euro. L'analyste a également relevé ses prévisions 2011 en tablant désormais sur une croissance de 5% des radios (vs +1,5% avant) pour tenir compte de l'amélioration de la conjoncture publicitaire, du redressement des audiences de NRJ et du léger relèvement de ses tarifs bruts.
Au final, Gilbert Dupont a révisé en hausse de 8,2% le BPA 11 à 0,53 euro et de 8,9% le BPA 12 à 0,61 euro.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.