Les marchés actions européens évoluent sur une note stable après deux semaines consécutives de hausse. La journée est calme en raison de la fermeture de Wall Street. Par ailleurs, les investisseurs font preuve de prudence dans l'attente cette semaine d'une importante salve de publications d'entreprises aux Etats-Unis. Sur le front des valeurs, le groupe de luxe suisse Richemont recule malgré un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes. Airbus a confirmé avoir battu son rival Boeing en 2010. A 12h30, le CAC 40 cède 0,08% à 3979,9 pts. L'Eurotop 100 gagne 0,25% à 2408 pts.
En repli de 2,56% à 55,15 francs suisses, Richemont signe la plus fore baisse du smi malgré la publication d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au troisième trimestre (octobre-décembre) de son exercice décalé. Le numéro deux mondial du luxe a réalisé un chiffre d'affaires de 2,107 milliards d'euros, en hausse 33% à données publiées, de 23% à taux de change constants et de 19% à données comparables, c'est à dire hors effet de change et le site marchand Net A Porter. Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 1,98 milliard.
Le rachat par Vivendi des 44% détenus par Vodafone dans SFR devrait entrer dans une phase active dans les prochaines semaines. Le président du groupe de médias et de télécoms, Jean-Bernard Lévy, a indiqué vendredi à Reuters qu'il espérait recevoir le solde de la vente de sa participation dans NBC Universal, soit 3,8 milliards d'euros, dans les prochaines semaines. Nomura, qui a rencontré le directeur financier, est même plus précis. Selon le broker, Vivendi s'attend à recevoir cette somme d'ici à la fin janvier. A Paris, Vivendi gagne 0,43% à 20,89 euros.
Airbus a engrangé en 2010 plus de commandes que son concurrent américain Boeing et livré un nombre record d'appareils. La principale division d'EADS (-0,22% à 20,705 euros) a enregistré 574 commandes nettes des annulations, représentant un chiffre d'affaires de 74 milliards d'euros au prix catalogue. Airbus s'est donc arrogé 52% du marché l'année dernière, selon ses estimations. Elle a distancé la firme de Seattle qui revendique 530 commandes nettes.
Les chiffres macroéconomiques
Les marchés américains seront fermés en raison du Martin Luther King's Day
A 12h30, l'euro cote 1,3278 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.