(AOF / Funds) - "Chez les investisseurs, les obligations d'entreprises restent une alternative recherchée aux rendements très faibles des obligations d'tat des principaux pays de la zone euro ; la demande continue à être forte en obligations nouvelles. Même des émetteurs à faible bonité n'ont actuellement aucun problème pour placer leurs obligations. Les obligations d'entreprises ont subi une légère correction à la suite de discussions ravivées sur l'euro et de l'augmentation des intérêts des obligations d'tat allemandes, mais dans l'ensemble, elles se sont comparativement bien comportées", note Raiffeisen.
"Nous voyons dans les obligations d'entreprises (hors secteur financier) des obligations qui auront un soutien solide en 2011. Les cours des obligations high-yield intègrent actuellement plus de 25% de taux de défaillance (en cumulé) pour les cinq prochaines années. Les obligations du secteur financier ont été à nouveau sous pression à la suite de la crise de la dette souveraine, pour se négocier maintenant à un niveau relativement bas. Il est possible que l'on assiste ici à des hausses marquées en cas de détente dans la situation du refinancement des PIIGS."