La Bourse de Paris restait dans le vert jeudi en milieu de journée (+0,28%), profitant d'un regain de confiance dans la zone euro et soutenue par les valeurs bancaires.
A 12H50 (11H50 GMT) l'indice vedette gagnait 9,99 points pour s'inscrire à 3.955,06 points dans un volume d'échanges de 1,86 milliard d'euros.
Après la réussite de l'adjudication lancée mercredi par le Portugal, la mise sur le marché de titres de la dette espagnole et italienne s'est également bien déroulée ce jeudi.
Les demandes ont été fournies et les taux sont ressortis en baisse par rapport à ceux des derniers jours, notait Yves Marçais vendeur d'actions chez Global Equities. Toutefois par rapport au taux des adjudications équivalentes, en novembre, une tension a été notée autant sur les taux longs espagnols que italiens.
Mais le moral reste bon dans les salles de marché, où les investisseurs saluent les efforts en cours pour stabiliser la zone euro.
Le Premier ministre, François Fillon, vient d'en faire la preuve lors d'un discours à la City de Londres. La France et l'Allemagne sont prêtes à "absolument tout mettre en oeuvre" pour "assurer la stabilité de la zone euro", a-t-il affirmé.
Outre les financières qui profitent d'un relâchement des tensions dans la zone euro, Wendel (+3,27% à 74,14 euros) et Saint Gobain (+2,57% à 42,04 euros) tenaient la vedette. Oddo a relevé d'"accumuler" à "acheter" sa recommandation sur Saint Gobain (dont Wendel est actionnaire) et a porté son objectif de cours de 75 euros à 93 euros sur Wendel, a-t-on appris de sources de marché.
Les banques restent dans le peloton de tête: Société Générale (+4,33% à 45,14 euros), Crédit Agricole (+3,09% à 10,49 euros) et BNP Paribas (+2,27% à 51,39 euros).
Après avoir cédé du terrain dans la matinée, Fimalac qui vient d'acquérir les 49% du Groupe Lucien Barrière détenus par Accor se redressait (+0,71% à 31,97 euros).
Peugeot cédait 1,29% à 31,76 euros. Le groupe n'a pas fixé d'objectif global chiffré de ses ventes pour 2011, après le niveau record de 3,6 millions de véhicules vendus en 2010.
En recul les valeurs liées aux matières premières comme ArcelorMittal (-2,47% à 27,10 euros), Rhodia (-2,27% à 25,14 euros).
Michelin cédait 1,17% à 59,98 euros ne profitant pas d'un relèvement de la perspective de sa note par Moody's qui est passé de "stable" à "positive".
Dans le même secteur, Faurecia perdait 3,01% à 24,94 euros.