(AOF / Funds) - "Nous pensons que l'ENVIRONNEMENT économique va demeurer favorable aux obligations privées investment grade et à haut rendement. Les obligations d'entreprise intègrent toujours dans leurs cours des taux de défaut largement supérieurs à ce qu'ils ont historiquement été à ce stade du cycle. Les spreads de crédit au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et dans la zone euro ont fait preuve d'une relative stabilité ces derniers mois et demeurent au-dessus de leurs niveaux d'avant crise", note M&G Investments.
"Toutefois, eu égard à des rendements des emprunts d'Etat proches de leurs plus bas niveaux historiques, les coûts réels de financement (le niveau des rendements des obligations d'entreprise) pour les sociétés sont peu élevés. Les bénéfices des entreprises se sont nettement améliorés tout au long de l'année 2010 et certaines d'entre elles ont même annoncé des profits record. Les entreprises se sont significativement désendettées depuis la crise financière et présentent généralement de bons fondamentaux. De plus, de nombreux émetteurs d'obligations privées investment grade et à haut rendement tirent avantage du niveau historiquement bas des taux d'intérêt pour élargir leur profil d'endettement."
"Nous demeurons investis de manière sélective dans les institutions financières en évaluant soigneusement à qui nous prêtons et où dans la structure du capital nous nous trouvons. Nous analysons l'environnement économique dans lequel opère une banque, apprécions son accès aux marchés de capitaux et exigeons une parfaite compréhension de l'actif et du passif de son bilan avant de décider d'investir. Nous ne sommes pas certains qu'il ne figure plus aucun squelette dans les placards des banques (sous la forme de créances douteuses, d'expositions aux prêts titrisés et au système bancaire fantôme, etc.). Compte tenu de NOS exigences et de la rigueur de nos analyses, il n'existe environ que 20 à 30 banques dans le monde entier envers lesquelles nous prêtons avec confiance de l'argent."
"Sur le marché à haut rendement, les obligations de meilleure qualité notées BB et B restent nos préférées. Par exemple, certains titres notés BB continuent d'offrir des rendements supplémentaires attractifs par rapport à ceux notés BBB. Dans un environnement à faible croissance, où l'inflation devrait rester relativement peu élevée et où les taux d'intérêt sont maintenus à des niveaux extrêmement bas pendant une période prolongée, les rendements supplémentaires des obligations à haut rendement par comparaison avec les liquidités et les emprunts d'Etat devraient continuer de susciter l'intérêt des investisseurs pour la classe d'actifs."
"Même si l'inflation ne devrait pas faire un retour fracassant en 2011, nous pensons néanmoins que les investisseurs vont rechercher la protection des obligations d'Etat et d'entreprise indexées sur l'inflation. L'inflation est une bonne chose pour ceux qui sont endettés, non pour ceux qui prêtent. En conséquence, nous sommes d'avis que le marché des obligations indexées sur l'inflation va gagner en profondeur et en liquidité, les investisseurs souhaitant se protéger contre l'inflation et les entreprises émettant des obligations afin de satisfaire cette demande. Les obligations d'entreprise indexées sur l'inflation apparaissent comme une classe d'actifs attrayante et de plus en plus importante pour tous ceux cherchant une protection contre l'inflation."