La Bourse de Paris évoluait en baisse vendredi en milieu d'après-midi (-0,26%), pénalisée une nouvelle fois par la baisse des valeurs financières, après la sévère dégradation de la note irlandaise par Moody's.
A 16H25 (15H25 GMT), l'indice vedette abandonnait 10,01 points à 3.878,35 points dans un volume d'échanges de 2,19 milliards d'euros, au cours d'une séance marquée par les "quatre sorcières", surnom donné à la date d'expiration des contrats à terme et options.
A l'ouverture, le marché parisien était repassé au-dessus des 3.900 points avant de flancher en fin de matinée. Dans l'après-midi, les investisseurs ont ignoré l'indice composite des indicateurs économiques américains, qui a moins progressé que prévu.
Alors que jeudi soir les pays européens ont affirmé leur solidarité en se disant prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de la zone euro, l'agence de notation Moody's a dégradé de cinq crans la note de l'Irlande.
Cette note prend en compte la montée des incertitudes qui pèsent sur l'économie du pays et de la dégradation des finances publiques et elle est assortie d'une perspective négative, c'est-à-dire que l'agence n'écarte pas de l'abaisser à nouveau à court ou moyen terme.
ArcelorMittal était en tête du CAC 40 (+2,58% à 29,02 euros), suivi de Technip (+2,34% à 69,34 euros).
De son côté, Capgemini (+1,92% à 34,83 euros) profitait des résultats meilleurs que prévu publiés par le groupe américain de services informatiques Accenture.
Le secteur financier était malmené, après l'abaissement de cinq crans de la note de l'Irlande par l'agence de notation Moody's : Crédit Agricole reculait de 2,32% à 10,11 euros, Société Générale 1,52% à 41,05 euros BNP Paribas 1,31% à 49,93 euros et Axa 1,45% à 12,54 euros.
Ingenico, suspendu depuis l'ouverture, a annoncé avoir reçu une offre de rachat de l'intégralité de son capital. Le groupe va publier un nouveau communiqué avant la reprise de cotation lundi.