La Bourse de Paris devrait ouvrir stable jeudi matin alors que les investisseurs attendent le sommet des dirigeants de l'Union européenne consacré aux problèmes de dettes souveraines en zone euro.
Une quarantaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,01%.
La veille, le CAC 40 avait abandonné 0,58%, marquant une pause dans une phase de progression, qui lui a permis de gagner près de 8% depuis le début du mois. La menace d'une nouvelle dégradation de la note de l'Espagne par l'agence Moody's a remis les inquiétudes concernant les dettes souveraines en zone euro au premier plan.
Même tendance à New York où le Dow Jones a perdu 0,17% et le Nasdaq 0,40%, pénalisés également par les tensions sur le marché obligataire américain.
Jeudi, les investisseurs risquent de se montrer prudents avant le sommet des dirigeants des 27 pays de l'UE.
Ce derniers se retrouvent jeudi à Bruxelles pour un sommet de deux jours destiné à sortir durablement la zone euro de la crise financière en amorçant la création d'un Fonds de secours permanent pour les pays qui connaîtraient des difficultés.
La séance devrait toutefois être animée par plusieurs indicateurs américains. Ainsi à 14H30 (13H30 GMT) seront publiées les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, puis les mises en chantier de logements pour le mois de novembre et l'activité industrielle de la région de Philadelphie pour décembre à 16H00.
VALEURS A SUIVRE
BOLLORE a remporté le contrat Autolib', projet de voitures électriques en libre-service à Paris sur le modèle du fameux Vélib'.
ATOS ORIGIN: S&P Equity Research a relevé sa recommandation sur le titre à "conserver" contre "vendre" auparavant. Le groupe a progressé mercredi de 13,49% à 38,36 euros, enregistrant la plus forte progression du SBF 120, après l'annonce de son partenariat stratégique avec Siemens.
THALES: son PDG Luc Vigneron s'est dit confiant dans les "capacités de rebond" du groupe d'électronique français, malgré la baisse des budgets de défense, et juge réaliste l'objectif d'atteindre 20 milliards d'euros de revenus dans 10 ans.
L'OREAL: l'autorité de la concurrence italienne a condamné de grands groupes de cosmétiques, dont L'Oréal, Unilever ou Procter & Gamble, à des sanctions financières d'un montant total de plus de 81 millions d'euros pour s'être entendus sur les prix.