Les marchés actions américains ont terminé sur une note positive, soutenus par des indicateurs économiques favorables aux Etats-Unis (amélioration supérieure aux attentes de la confiance du consommateur, réduction plus importante qu'attendu du déficit commercial) et en Chine (activité commerciale plus solide que prévu). Le S&P 500 a atteint son plus haut depuis la semaine de la faillite de Lehman Brothers en 2008. Sur le front des valeurs, United Technologie a gagné 1% à la faveur de perspectives favorables. Le Dow Jones a gagné 0,35% à 11410,32 pts. Le Nasdaq a gagné 0,8% à 2637,54 pts.
United Technologies a progressé de 1% à 78,40 dollars à New York après la confirmation de ses objectifs 2010 et de ses perspectives 2011. Pour 2010, le conglomérat américain présent à la fois dans les moteurs d'avions (Prat & Whitney), les hélicoptères (Sikorsky) ou les ascenseurs (Otis) vise toujours sur un bénéfice par action de 4,70 dollars pour un chiffre d'affaires de 54 milliards de dollars, en hausse de 2%.
Les chiffres macroéconomiques
Les Etats-Unis ont enregistré un déficit commercial de 38,70 milliards de dollars en octobre, bien inférieur au consensus Reuters de -43,6 milliards de dollars. Le chiffre de septembre a été révisé de - 44 à - 44,6 milliards de dollars.
Les prix des importations, hors pétrole, ont augmenté de 0,8% en novembre, après +0,3% en octobre.
L'indice de confiance des ménages de l'université du Michigan pour décembre a progressé à 74,2 après 71,6 en novembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse moins importante à 72,50.
Les valeurs à suivre
INTEL
Nomura a entamé la couverture du secteur des semi-conducteurs aux Etats-Unis avec une recommandation Neutre. Le broker a notamment initié le suivi d'Intel avec une opinion Achat et un objectif de cours de 25 dollars. Il est Neutre sur AMD avec un objectif de cours de 8 dollars et conseille d'Alléger Texas Instrument avec un objectif de cours de 27 dollars.
UNITED TECHNOLOGIES
United Technologies a dévoilé des objectifs 2011 inférieurs aux attentes de Wall Street en raison de l'évolution erratique de l'euro et des incertitudes entourant la reprise mondiale. Le conglomérat industriel américaine anticipe pour l'année prochaine un bénéfice par action compris entre 5,05 et 5,35 dollars pour un chiffre d'affaires compris entre 56 et 57 milliards de dollars, en hausse de 5,6%. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablent en moyenne sur un BPA de 5,30 dollars et un chiffre d'affaires de 57,07 milliards.
VERISIGN
VeriSign, le spécialiste des services d'infrastructure sur Internet, a annoncé le versement d'un dividende exceptionnel de 3 dollars par action, ce qui représente un montant total de 516 millions de dollars. Il sera payé le 28 décembre aux actionnaires enregistrés le 20 décembre à la clôture. En mai dernier, l'éditeur de logiciels de sécurité Symantec avait signé un accord pour racheter les activités d'identité et d'authentification de VeriSign pour 1,28 milliard de dollars en numéraire.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
dividende exceptionnel : Dividende qu'un entreprise choisit de verser à ses actionnaires à la suite d'un événement exceptionnel qui a conduit à une forte augmentation de la trésorerie (cession d'actifs, notamment).
balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Prix importés : les économistes utilisent cette donnée comme mesure de l'inflation importée. Ils surveillent les prix importés, hors pétrole, car ce dernier est un élément volatil.
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.