La Bourse de Paris restait orientée dans le vert lundi en milieu de journée (+0,78%), dans un marché sans élément moteur et dont la faiblesse des transactions témoigne de la prudence des investisseurs.
A 12H15 (11H15 GMT), l'indice vedette s'adjugeait 31 points pour s'inscrire à 3.888,29 points dans un volume d'échange de 900 millions d'euros.
Cette semaine, la dernière réellement active avant la fin de l'année, devrait se placer sous le signe de la prudence du moins au cours des premiers jours alors que les investisseurs attendent la réunion du Comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) qui débute mardi.
Les marchés continuaient à mettre de côté la problématique sur la dette souveraine en Europe mais des inquiétudes pourraient toutefois être relancées à l'occasion, en fin de semaine, du sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Ce sommet s'accompagnera d'une réunion extraordinaire des ministres européens des Finances pour discuter de la crise financière.
L'ocde soulignait lundi que de "lourdes incertitudes" planent toujours sur la reprise dans la zone euro, qui sera "faible" et "lente", et appelle les dirigeants européens à "renforcer" la gouvernance et le cadre de gestion des crises ainsi qu'à assainir le système bancaire.
Parmi les valeurs qui se distinguent à la baisse Ipsen (-1,66% à 24 euros) qui souffre de la recommandation de Citigroup à "vendre".
Sanofi-Aventis qui a annoncé poursuivre son OPA sur Genzyme perdait 0,55% à 49,03 euros. Des prises de bénéfices pesaient sur PPR (-0,47% à 127,15 euros).
Rhodia accélérait sa progression (+7% à 22,80 euros) dopé par la décision de Crédit Suisse d'entamer son suivi sur le titre à "surperformance".
Les valeurs liées aux matières premières avaient le vent en poupe à l'instar de ArcelorMittal (+2,99% à 27,91 euros) et Eramet (+2,34% à 262,10 euros).
Club Med continuait à gagner du terrain dans le sillage de ses bons résultats annoncés la semaine dernière (+2,61% à 15,34 euros).
Société Générale gagnait 1,89% à 42,08 euros.