La Bourse de Paris se reprenait nettement mercredi en milieu d'après midi (+1,06%), emmenée notamment par les valeurs financières, à la faveur d'un recul ponctuel des tensions dans la zone euro et d'une ouverture stable à Wall Street.
A 15H50 (14H50 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 39,02 points pour s'inscrire à 3.849,52 points dans un volume d'échanges modéré avec 1,7 milliard d'euros traités.
Depuis l'adoption des premières mesures d'austérité dans le cadre du budget irlandais, un relatif retour à la sérénité était perceptible mercredi sur la place boursière.
Les investisseurs espèrent que l'épisode irlandais qui a secoué les marchés depuis plus de deux semaines est en voie de se terminer.
Mais ils restent toutefois très vigilants alors qu'aucune solution sur le long terme n'a été approuvée à l'issue d'une réunion de deux jours des ministres des Finances de l'Eurogroupe. Au contraire les dissensions entre pays de la zone se sont révélées ouvertement. Ainsi le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a reproché à l'Allemagne une attitude "anti-européenne" dans son refus de soutenir la création d'euro-obligations, qui serait une solution pour venir en aide aux pays en difficultés.
Plusieurs nouvelles ont émaillé la cote mercredi. Havas, qui vient d'acquérir un groupe à Hong Kong, le groupe Porda, cédait 1,72% à 3,47 euros, n'arrivant manifestement pas à convaincre le marché sur cette opération.
Dans son sillage, l'autre groupe de publicité, Publicis, cédait 0,90% à 36 euros.
Du côté des hausses, on note les valeurs financières qui sont en tête de la cote avec Axa (+4,12% à 12,38 euros), Société Générale (+3,46% à 40,26 euros), BNP Paribas (+3,04% à 50,77 euros). Même le Crédit Agricole, qui avait été la traîne dans la matinée, se redressait nettement (+1,84% à 10,22 euros).
Enfin, le titre Eiffage gagnait 2,39% à 35,54 euros après la nomination de Pierre Berger en tant que directeur général délégué qui lui ouvre la voie pour succéder à l'emblématique patron Jean-François Roverato.