La Bourse de Paris évoluait en nette hausse mardi en milieu de journée (+2,04%), au-dessus de 3.800 points, bénéficiant d'une accalmie sur le front des dettes souveraines en zone euro et du compromis fiscal aux Etats-Unis entre Barack Obama et les Républicains.
A 12H50 (11H50 GMT), l'indice vedette prenait 76,67 points à 3.825,10 points dans un volume d'échanges d'un peu plus de 1,5 milliard d'euros.
"Pour le moment on a une accalmie sur la question des dettes souveraines et l'euro remonte donc le marché redevient attractif et on a une reprise assez naturelle", explique Guillaume Garabédia, gérant d'actions de Meeschaert Gestion Privée.
Alors que l'Irlande débute le vote de son budget d'austérité 2011, les ministres des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles ont en effet adopté formellement mardi un plan d'aide à l'Irlande de 85 milliards d'euros avec le Fonds monétaire international (FMI).
La monnaie unique européenne poursuivait mardi son rebond face au billet vert. A 12H45, l'euro valait 1,3359 dollar contre 1,3304 dollar lundi vers 22H00 GMT.
Par ailleurs, "les investisseurs se réjouissent du compromis trouvé lundi entre Barack Obama et les républicains sur la prolongation des allègements fiscaux pour tous les contribuables américains pendant deux ans", explique Yves Marçais, vendeur d'actions de Global Equities.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le vert y compris le secteur bancaire qui profitait de l'apaisement sur le front des dettes souveraines: BNP Paribas progressait de 2,24% à 49,25 euros, Société Générale de 1,35% à 39,10 euros et Crédit Agricole de 0,75% à 10,02 euros.
Alstom (+4,29 à 34,01 euros) affichait la plus forte hausse du CAC 40 après un accord dans les chemins de fer chinois.
De son côté L'Oréal (+2,43% à 86,45 euros) profitait de l'annonce lundi d'un accord mettant un terme au conflit opposant l'héritière du groupe Liliane Bettencourt et sa fille.