Gilbert Dupont a relevé son opinion d'Acheter à Accumuler et son objectif de cours de 21,50 euros à 22 euros sur M6 à la suite d'une visite privée. Le bureau d'études souligne que la conjoncture publicitaire s'est avérée plus robuste que prévu au quatrième trimestre. Il a donc relevé de +2% à +5% son estimation de croissance du chiffre d'affaires publicitaire net au quatrième trimestre pour l'antenne M6, soit 8,9% sur l'ensemble de l'année. Le broker anticipe désormais un résultat opérationnel de 149 millions d'euros pour l'antenne M6 contre 145 millions d'euros auparavant.
« En ce qui concerne les diversifications, nous comprenons que les deux relais de croissance du groupe — les chaînes numériques (W9) et M6 Web — continuent à se montrer dynamiques au quatrième trimestre », écrit l'analyste. En revanche, l'évolution des autres activités serait en demi-teinte. Au final, sa prévision de bénéfice par action 2010 a été révisée en hausse de 5% à 1,13 euros.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.