La Bourse de Paris perdait 0,81% mardi en milieu d'après-midi, flirtant avec le seuil des 3.600 points, pénalisée par la baisse des valeurs bancaires, dans un marché très nerveux, en proie à une crise de confiance envers la zone euro.
A 15H50 (14H50 GMT) l'indice vedette lâchait 30,98 points pour s'inscrire à 3.605,80 points, dans un volume d'échanges relativement étoffé avec 2,7 milliards d'euros traités.
Oscillant autour de l'équilibre sur l'ensemble de la matinée, la situation s'est dégradée en début d'après-midi alors que les craintes sur la situation des pays fragiles de la zone euro ont pris de l'ampleur avec la forte tension observée sur les rendements des pays à risques comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal.
Les valeurs bancaires étaient en première ligne du fait de leurs encours dans ces pays mais aussi fragilisées par les interrogations sur les mécanismes de stabilisation qui seront mis en place après 2013.
Crédit Agricole perdait 3,45% à 9,36 euros, BNP Paribas 4,12% à 45,24 euros, Société Générale 4,57% à 35,37 euros, Natixis -4% à 3,37 euros, Dexia -3,71% à 2,82 euros. Axa cédait également du terrain (-4,62% à 10,94 euros).
Le marché parisien a été également perturbé en milieu d'après-midi par la baisse des prix des logements qui s'est accélérée aux Etats-Unis en septembre. Secteur toujours très surveillé par les investisseurs, ce recul a pesé sur le marché tout comme l'ouverture en repli de Wall Street.
Remy Cointreau cédait 2,36% à 50,88 euros après des résultats décevants.
En repli également Valeo (-3,40% à 38,87 euros), Rhodia (-2,41% à 20,03 euros).
En hausse Essilor valeur défensive par excellence qui prenait 1,67% à 48,08 euros, Alstom (+1,96% à 31,55 euros), ArcelorMittal (+1,17% à 24,15 euros).