Les marchés actions européens se replient après leur forte hausse de la veille. Les investisseurs attendent désormais les conclusions de la mission conjointe Union européenne et Fonds monétaire International en Irlande. Alors que les investisseurs attendaient de nouvelles mesures chinoises pour lutter contre l'inflation, la banque populaire de Chine a annoncé une hausse de 50 points de base des réserves obligatoires des banques. Elle souhaite ainsi retirer des liquidités du système financier chinois. L'indice CAC 40 perd 0,60% à 3844,72 points et le FTSE Eurotop 100 0,88% à 2297,38 points.
Le titre Volkswagen est stable aujourd'hui, avec une progression de 0,28% à 107,55 euros. Le conseil d'administration devrait se réunir aujourd'hui pour discuter des plans du constructeur automobile pour tenter de dépasser Toyota en termes de ventes et de rentabilité. Il devrait être question des investissements du groupe dans les usines, les véhicules et le développement des neuf marques du groupe selon des sources proches du dossier citées par l'agence Bloomberg.
A Paris, Pressé par l'Autorité des marchés financiers, Safran a fait connaître sa décision concernant Zodiac : il ne fera pas d'offre car les conditions d'un rapprochement amical ne sont pas réunies. Cette déclaration entraîne la disparition de la prime spéculative sur Zodiac qui chute de 4,38% à 49,60 euros tandis que Safran progresse de 4,31% à 23,615 euros. Les investisseurs saluent la disparition d'une incertitude majeure. Selon la réglementation boursière, cette décision engage Safran pour une période de 6 mois, sauf modifications importantes des conditions de marché.
Lagardère (+0,63% à 30,25 euros) est bien orienté sur le marché parisien grâce aux déclarations de son directeur financier, Dominique d'Hinnin, lors d'une conférence organisée par Morgan Stanley à Barcelone. Il a déclaré, selon Reuters, que le groupe céderait sa participation de 20% dans Canal Plus à l'occasion d'une introduction en Bourse prévue pour le printemps 2011. Dominique d'Hinnin a précisé qu'il y avait de fortes chances que le produit de cette opération soit reversé aux actionnaires via un dividende exceptionnel ou des rachats d'actions. Il n'a en revanche pas voulu s'exprimer sur la valorisation de cette participation.
Les chiffres macroéconomiques
Les prix à la production pour octobre ont progressé de 0,4% en Allemagne.
Vers 12h30, l'euro cote 1,3720 face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.