La Bourse de Paris accentuait sa progression lundi après-midi, le CAC 40 gagnant 0,82% soutenu par une bonne surprise concernant les ventes de détail aux Etats-Unis.
A 15H17 (14H17 GMT), l'indice parisien gagnait 31,45 points à 3.862,57 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 1,210 milliard d'euros.
Après un début de séance morose, le marché parisien a relevé la tête en milieu de journée, alors que les craintes sur les dettes souveraines s'apaisaient et que les bancaires effaçaient une partie de leurs pertes.
La publication en début d'après-midi des ventes de détail d'octobre aux Etats-Unis a été saluée par les investisseurs.
Elles ont bondi de 1,2%, soit deux fois plus que ne l'estimaient les analystes, grâce à l'activité des concessionnaires automobiles. Il s'agit de la meilleure progression de cet indicateur depuis le mois de mars.
Cette bonne nouvelle a permis de relativiser la déception concernant l'activité industrielle dans la région de New York (dit indice "Empire State"). Il s'est effondré en novembre, à -11,1 contre +15,7 le mois précédent.
Côté valeurs, Axa restait en tête du CAC 40 (+2,60% à 13,58 euros) grâce à la nouvelle offre reçue par sa filiale Asie-Pacifique, Axa APH, deux mois après le retrait d'une offre concurrente de la banque australienne NAB.
ArcelorMittal avançait de 0,96% à 25,54 euros. Le géant mondial de l'acier serait sur les rangs pour racheter le groupe minier américain Massey Energy Company, rapporte lundi le Wall Street Journal. Le titre ne réagissait pas en revanche à l'abaissement de recommandation de Citigroup à "conserver" contre "acheter" auparavant.
Alstom (-0,73% à 33,58 euros) et Publicis (-0,56% à 34,99 euros) enregistraient les plus fortes baisses de l'indice parisien.
Hors CAC 40, le titre du laboratoire NicOx grimpait de 6,18% à 2,37 euros après des avancées concernant son traitement du glaucome.
De son côté, Belvédère perdait 10,64% à 44,68 euros après avoir gagné 32% mercredi dernier, après le remboursement d'une échéance bancaire.