La Bourse de Paris a terminé lundi quasiment stable, le CAC perdant 0,07% après une séance atone, le marché reprenant son souffle après avoir nettement progressé la semaine passée.
L'indice vedette a reculé de 3,03 points mais est resté au-dessus du seuil de 3.900 points pour s'inscrire à 3.913,7 points.
Le CAC 40 a évolué autour de l'équilibre pendant la majeure partie de la séance qui a manqué d'animations: peu d'entreprises publiaient leurs résultats et aucun indicateur macroéconomique n'était attendu.
Les investisseurs sont restés très prudents, comme le montre le faible volume avec seulement près de 2,5 milliards d'euros échangés.
Ils avaient pourtant retrouvé de l'entrain la semaine passée après les décisions de la banque centrale américaine (Fed) d'injecter 600 milliards de dollars dans l'économie et la publication des chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis, meilleurs que prévu.
"Le marché cherche un équilibre après toutes les statistiques de la semaine dernière, les investisseurs cherchent à digérer ces nouvelles", explique Yves Marçais vendeur d'actions de Global Equities.
"Les investisseurs reprennent leur souffle avant le G20 de jeudi et vendredi même si on s'attend à ce que cela ne débouche sur rien. La tendance devrait tout de même rester à la hausse", confirme un vendeur d'actions souhaitant garder l'anonymat.
Parmi les plus fortes hausses du CAC 40, ArcelorMittal, qui a profité d'une hausse du prix des matières premières, s'est adjugé 1,06% à 25,84 euros.
Renault (+2,10% à 41,35 euros) a bénéficié de bonnes nouvelles concernant sa filiale Renault Trucks, qui prévoit de revenir aux bénéfices en 2010, selon La Lettre de l'Expansion.
Plusieurs sociétés ont été pénalisées par leurs résultats: Lagardère (-2,21% à 31,02 euros), Eiffage (-3,32% à 36,59 euros) et Ciments Français (-2,58% à 66,11 euros).
Enfin, le titre Soitec a enregistré la plus forte hausse du sbf 120 en bondissant de 15,67% à 8,40 euros grâce à l'éventue intérêt du producteur de composants électroniques Intel pour l'une de ses technologies.