La Bourse de Paris s'est stabilisée vendredi après les annonces de la banque centrale américaine, ne prêtant guère attention aux bons chiffres de l'emploi américain en octobre.
L'indice vedette a reculé de 0,05 point pour s'inscrire à 3.916,73 points dans un volume d'échanges de 3,696 milliards d'euros.
La veille, il avait gagné 1,92%, enthousiasmé par les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui va racheter pour 600 milliards de dollars d'obligations pour soutenir son économie.
Après cette annonce très attendue, le marché parisien s'était préparé à un autre grand rendez-vous vendredi: la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain d'octobre.
D'ordinaire très suivie, cette publication a eu un effet limité sur le marché qui a légèrement progressé avant de s'essouffler en fin de séance.
Le rapport a pourtant réservé une bonne surprise avec un retour en octobre à des créations d'emplois après quatre mois de baisse, mais qui plus est, dans des proportions supérieures aux attentes. Le marché tablait en effet sur 60.000 postes nets, alors que 151.000 emplois ont été créés sur la période.
Le nombre d'emplois créés n'a toutefois pas permis de faire baisser le taux de chômage, qui est resté à 9,6%.
Sur le front des valeurs, les valeurs liées aux matières premières ont une nouvelle fois été à la fête: Vallourec (+2,93% à 78,24 euros) et ArcelorMittal (+2,73% à 25,57 euros) ont pris la tête du CAC 40.
Renault s'est apprécié de 1,81% à 40,50 euros après que son allié japonais Nissan a presque doublé sa prévision de bénéfice net annuel.
En revanche, Alstom a souffert (-3,96% à 34,37 euros), affaibli par un abaissement de recommandation à "vendre" par Société Générale, au lendemain de ses résultats du premier semestre, jugés déjà décevants.