La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre (+0,04%) mercredi en début de matinée dans un marché sur ses gardes avant les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed).
A 09H45 (08H45 GMT), l'indice vedette prenait 1,77 point pour s'inscrire à 3.867,29 points.
Après la victoire des Républicains aux élections de mi-mandat américaines, l'heure est à l'analyse. Pour le courtier Aurel, "l'impact de ces élections sur les marchés devrait être modeste avec seulement quelques arbitrages sectoriels".
Selon lui, la victoire des Républicains est positive pour le secteur bancaire et la pérennisation des baisses d'impôts en direction des ménages est une bonne nouvelle pour le secteur des biens de consommation. En revanche, l'arrivée des Républicains à la Chambre des représentants risque de se traduire par des coupes budgétaires dans le secteur de la construction et des énergies renouvelables.
Après le suspense sur les élections commence un nouveau compte à rebours pour les marchés avec le communiqué de la Fed attendu en fin de journée (18H15 GMT).
Depuis mi-septembre, les investisseurs sont suspendus à ces annonces qui devraient permettre de dynamiser l'économie outre-Atlantique. Les plus grandes interrogations demeurent sur l'ampleur de ces interventions et les modalités.
La Société Générale prenait la tête du CAC 40 (+2,23 à 43,05 euros) après des résultats meilleurs que prévu pour le 3e trimestre. Elle a entraîné les autres valeurs bancaires dans son sillage avec BNP Paribas (+0,80% à 52,63 euros), Natixis (+0,85% à 4,39 euros).
Hermès se redressait (+2,33% à 157,8 euros). La direction du maroquinier de luxe a demandé à LVMH de sortir de son capital dans un entretien au Figaro. LVMH était en hausse (+0,26% à 115 euros).
Accor restait de marbre mercredi matin (+0,03% à 29,7 euros) après l'annonce du départ de son PDG Gilles Pélisson pour "divergences stratégiques". Il va être remplacé par Denis Hennequin, PDG de Mc Donald's Europe, à partir du 1er décembre.
Renault perdait 0,39% à 38,9 euros, le marché n'appréciant apparemment pas le projet de prise de contrôle par Renault du russe Avtovaz.