La Bourse de Paris s'est redressée vendredi après-midi (+0,48%), dopée par un bonne surprise sur l'accélération de l'activité à Chicago et après la publication d'une croissance américaine sur le troisième trimestre conforme aux prévisions.
A 15H50 (13H40 GMT), l'indice parisien gagnait 16,17 points pour s'inscrire à 3.850,86 points dans un volume d'échanges limité de 1,48 milliard d'euros.
Après une matinée orientée dans le rouge dans un marché particulièrement prudent, des rachats sont intervenus en milieu d'après-midi une fois connu le chiffre sur la croissance américaine. La tendance à la hausse s'est accentuée avec l'accélération surprise de l'activité en octobre dans la région de Chicago.
La croissance aux Etats-Unis pour le 3e trimestre à 2% (en rythme annuel) contre 1,7% sur le trimestre précédent s'est révélée conforme aux prévisions et a confirmé l'absence de pressions inflationnistes. Une bonne nouvelle pour les investisseurs car cela devrait inciter la Réserve fédérale américaine (Fed) à intervenir.
Les investisseurs attendent en effet des annonces de la Fed la semaine prochaine et espèrent des injections massives de liquidités pour soutenir l'économie et par ricochet les marchés financiers.
D'importants mouvements avaient lieu sur les foncières avant la publication vendredi après Bourse des chiffres trimestriels de Unibail-Rodamco, seule foncière à être côtée dans le CAC 40. Unibail reculait de 0,99% à 149,60 euros, comme Gecina (-2,14% à 86,64 euros) et Klepierre (-1,75% à 28,06 euros).
Malgré des résultats trimestriels légèrement meilleurs que prévu, le titre Total manquait d'entrain (-0,17% à 39 euros). Le groupe a annoncé que le récent mouvement de grève lui avait coûté environ 100 millions d'euros.
Le titre Stallergenes perdait 4,96% à 61,30 euros trois heures après la reprise de sa cotation. Le titre avait été suspendu après que Wendel a annoncé vouloir céder les 46% qu'il détient dans le laboratoire d'immuno-allergologie.