Les indices européens se sont repliés mardi après une séance indécise lundi. La publication de chiffres inférieurs aux attentes pour l'indice S&P Case Shiller aux Etats-Unis a pesé sur la tendance, de même que les résultats moins bons que prévus de plusieurs entreprises américaines. A Paris, ArcelorMittal a été vivement sanctionné après avoir publié des prévisions décevantes pour le trimestre en cours. Mardi, le CAC 40 a reculé de 0,45% à 3 852,66 points tandis que l'Eurotop 100 a perdu 0,15% à 2278,94 points.
Le titre UBS a plongé de 4,99% aujourd'hui à 16,76 francs suisses après la publication des résultats trimestriels. Les comptes de la banque suisse sont repassés dans le vert au troisième trimestre, mais les investisseurs sanctionnent la faiblesse de l'activité. Le bénéfice net est ressorti à 1,66 milliard de francs suisses sur la période, contre une perte de 564 millions sur la même période en 2009. Les analystes tablaient sur un résultat net de 1,1 milliard en moyenne.
Certains investisseurs pensaient qu'ArcelorMittal était définitivement sorti de la crise. Il n'en est rien. En repli de 4,96% à 23,78 euros, le titre du premier sidérurgiste du monde a signé la plus forte baisse du CAC 40 après la publication de résultats trimestriels en ligne avec les attentes mais des prévisions pour le trimestre en cours très décevantes. Au troisième trimestre, le géant de l'acier a réalisé un Ebitda de 2,27 milliards de dollars, en repli de 25%. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un Ebitda de 2,26 milliards.
Faiveley a chuté de 3,53% à 61,26 euros après la publication d'un chiffre d'affaires du deuxième trimestre de 207,9 millions d'euros, en repli de 0,2% à périmètre et change constants (+4,7% en données publiées). Ce chiffre ressort en ligne avec la prévision de Gilbert Dupont de 208,6 millions d'euros. Sur le premier semestre, le chiffre d'affaires ressort à 411,2 millions d'euros, en baisse de 4,9% à périmètre et change constants (-0,9% en données publiées). Cette faible performance s'explique par un calendrier de livraisons privilégiant fortement le second semestre, a commenté le broker.
Les chiffres macroéconomiques
L'opinion des ménages français sur la situation économique s'est légèrement améliorée en octobre 2010. L'indicateur qui la résume a gagné un point à -34 par rapport à septembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un recul d'un point à -36.
L'indice de confiance des ménages du Conference Board s'est élevé à 50,2 en octobre, contre 48,6 en septembre, chiffre révisé de 48,5. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un indice de 49,2.
L'indice S&P Case-Shiller des prix dans 20 métropoles américaines a reculé de 0,3% en août après une baisse de 0,2% en juillet, chiffre révisé de -0,1%. Le consensus Reuters était de -0,2%.
En France, les chiffres de l'emploi pour septembre seront dévoilés à 18 heures.
A la clôture, l'euro cote 1,3861 face au dollar américain.