La Bourse de Paris évoluait en légère hausse mardi en fin de matinée (+0,15%) entre le rebond des valeurs bancaires et le fort repli de la compagnie pétrolière Total, affectée par les grèves et blocages de stations-essence.
A 12H34 (10H34 GMT), l'indice parisien gagnait 5,90 points à 3.840,40 points, dans des volumes d'échanges de 1,004 milliard d'euros.
Le marché parisien évolue dans des marges étroites depuis l'ouverture et a peu réagi à un indice Zew mitigé.
L'indice de confiance des milieux financiers sur les perspectives de l'économie allemande a reculé en octobre, mais la partie évaluant la situation actuelle s'est elle améliorée bien plus que prévu à 72,6 points.
Dans ce contexte, les investisseurs se montraient prudents, attendant aux Etats-Unis, les résultats de Goldman Sachs, Coca-Cola ou Johnson & Johnson, puis des indicateurs immobiliers à 12H30 GMT.
Le marché était écarté entre le bond des bancaires poursuivant leur progression de lundi et le recul de Total, première capitalisation du CAC 40.
Le titre du groupe pétrolier perdait 1,57% à 38,91 euros, pénalisé par des inquiétudes liées aux blocages de pompes à essence et d'éventuelles difficultés d'approvisionnement.
A l'inverse, BNP Paribas avançait de 1,04% à 52,56 euros, Natixis de 2,80% à 4,51 euros et Société Générale de 2,85% à 43,56 euros.
Renault enregistrait la plus forte hausse du CAC 40 (+3,89% à 40,69 euros), les investisseurs appréciant d'autant plus cette valeur depuis la cession de titres Volvo, selon un analyste parisien.
Hors CAC 40, Steria était lourdement sanctionné (-7,24% à 21,46 euros) après avoir revu à la baisse ses prévisions 2010, en raison notamment de difficultés au Royaume-Uni.
Le titre du groupe de maisons de retraite Orpea gagnait 3,64% à 35,21 euros grâce à une acquisition qui sera réalisée par la création d'actions nouvelles, quasiment sans sortir de "cash".